Emploi : 20.000 jeunes ont été recrutés dans le cadre DAIP en 2010

Emploi : 20.000 jeunes ont été recrutés dans le cadre DAIP en 2010

Les dispositifs d’aide à l’emploi ont le vent en poupe. Depuis hier, le taux de chômage en Algérie n’est plus que de 10%. Selon les chiffres officiels, publiés par l’office national des statistiques, prés d’1 millions d’Algériens (seulement) n’ont pas de travail. Entre 1999 et 2007, le chômage a été divisé par trois.

Les dispositifs d’aide à l’emploi ont le vent en poupe. Depuis hier, le taux de chômage en Algérie n’est plus que de 10%. Selon les chiffres officiels, publiés par l’office national des statistiques, prés d’1 millions d’Algériens (seulement) n’ont pas de travail. Entre 1999 et 2007, le chômage a été divisé par trois.

Said Annane, DG de l’emploi au ministère du Travail, qui était hier sur les ondes de la Radio chaine 3, confirmait cet état des lieux euphorisant. La politique de l’emploi développée par son département, est entrain de donner des résultats extrêmement intéressants, selon lui.

Il en veut pour preuve les 500.000 emplois créés en 2010, grâce aux différents dispositifs mis en place par les autorités. Pour arriver a ce résultat, une péliade de dispositifs ont éclos depuis ces dernières années pour booster le plein emploi, entre ANSEJ, ANEM, etc. Et plusieurs départements ministériels sont mis à profit pour la réussite de cette opération, notamment celui de la solidarité. Quand le traitement économique de l’emploi ne suffit pas, le traitement social supplée. Dans l’arsenal législatif mis en place dans le cadre du plan d’action pour la promotion de l’emploi et la lutte contre le chômage, un dispositif a particulièrement été bien assimilé par les employeurs. Il s’agit du DAIP, ou lorsque l’état paye les employés au profit des employeurs.

Les recruteurs y bénéficient d’un soutien financier de la part des autorités, les incitant à enrôler de nouvelles recrues, tandis que les demandeurs profitent d’un coup de pouce en bonne et du forme. Les jeunes primo demandeurs d’emplois sont alors accompagnés pendant une période pour leur adaptation au poste de travail. « L’état dépense pour qu’ils (les primo-demandeurs d’emplois) puissent avoir les qualifications et la productivité exigée par l’employeur », a indiqué M.Annane. Les employeurs, eux, s’en retrouvent pourvus de main d’œuvres qualifiées.

Un partenariat gagnant-gagnant qui bénéficie à l’employeur, aux diplômés et sortants de la formation professionnelle, et dont les résultats sont déjà connus. Tellement qu’en 2010, ce sont 20.000 jeunes qui ont été recrutés dans ce cadre. Selon le responsable, 8% d’entre eux ont bénéficié d’un CDI, 11% CDD, et 81% CTA. Pour le reste, la forme que prend le marché de l’emploi en Algérie est en pleine mutation. Lassés par la recherche d’emplois, ou simplement ambitieux, de plus en plus de jeunes diplômés et non diplômés se lancent dans l’aventure de l’entreprenariat. Il faut dire qu’entre fond de garantie et d’aide, dispositif de défiscalisation, et autres mises à niveau, le terrain y est propice. Conséquences, le salariat diminue au profit des entrepreneurs et travailleurs indépendants.

Le plan quinquennal 2010-2014, et son gigantesque plan de charge, promet de maintenir la donne. Des dispositifs d’aide aux jeunes entrepreneurs pourraient bientôt venir renforcer cet aspect. Il s’agirait de bonification importantes, lors de contactions de crédits auprès des banques.