La tragédie des jeunes “programmés” pour la traversée de la grande bleue, et surtout, avec l’esprit d’une aventure sans lendemain, continue de frapper de plein fouet les familles annabies et la société dans son ensemble, notamment les familles des disparus qui vivent encore dans un état de psychose.
Moins de 24 heures après l’interception d’un groupe de 27 clandestins, dont une femme et son enfant de cinq ans, 59 nouveaux candidats à l’émigration clandestine à bord de deux embarcations de fortune, parmi lesquels se trouvaient plusieurs mineurs, ont été interceptés à 18,6 milles marins au nord du cap de Garde de Ras El-Hamra (Annaba), indiquent des sources crédibles.
Cette fois-ci, ce sont les grandes unités navales de la façade maritime de l’est du pays qui ont intercepté, hier vers 3h, les deux embarcations clandestines, qui tentaient de quitter les eaux territoiriales algériennes illicitement. Principalement originaires de Annaba et dont l’âge varie entre 17 et 35 ans, les harragas ont été tous déclarés en bonne santé à l’issue des visites médicales effectuées par un médecin de la Protection civile, précise la même source.
Les deux groupes de harragas avaient largué les amarres, jeudi en début de soirée, à partir d’une plage d’échouage de la Coquette. Après la procédure d’identification des occupants des deux barques arraisonnées, les harragas devaient être présentés devant le parquet de Annaba.
B. BADIS