La colère des habitants de la Cité Boulkeroua (El Match) qui sont sortis manifester sur la voie publique leur ras-le-bol s’est terminée par la mise sous contrôle judiciaire de 40 suspects accusés d’attroupement sans autorisation, rébellion, agression, coups et blessures volontaires avec armes blanches. Pour rappel, des dizaines de manifestants, y compris des femmes et enfants occupant des gourbis au bidonville «El Match», ont fermé l’Avenue Houari Boumediene qui longe leur cité, jeudi dernier.
L’intervention des forces de l’ordre s’est soldée par une confrontation avec les manifestants qui ont été dispersés à coup de gaz lacrymogène. On a déploré 13 policiers blessés et 3 habitants en plus d’autres manifestants incommodés par le gaz. Les promesses de relogement que leur avaient faites les autorités n’ayant pas été respectées, les habitants ont décidé de sortir dans la rue pour attirer leur attention.