Des peines de prison ferme ont été requises, hier, par le tribunal de Boumerdès à l’issue du procès en première instance de l’affaire des jeunes impliqués dans les évènements qui avaient violemment secoué la localité de Zemmouri, le 21 avril dernier.
Pour rappel, les émeutes ont éclaté après la mort au niveau de la forêt du Sahel de Zemmouri du jeune B. Hamza âgé de 22 ans, qui a perdu la vie après avoir été blessé mortellement par un policier en mission.
Ce dernier qui se trouve actuellement sous mandat de dépôt attend toujours son procès qui aura lieu une fois l’instruction terminée. En plus des 17 accusés dans cette affaire étaient présents également, les responsables des institutions qui ont été saccagées par les manifestants les 22 et 23 avril derniers, dont la Sonelgaz, l’ADE et Cosider.
La thèse de la non implication des mis en cause dans cette affaire a été soutenue durant tout le procès par la défense dans la séance de plaidoirie qui a duré jusqu’à une heure tardive de l’après-midi.
Le parquet a requis 18 mois de prison ferme à l’encontre de 3 jeunes, une année de prison ferme contre 11 autres émeutiers.
Cinq des mis en cause ont bénéficié de la liberté avant même la programmation du procès. Le verdict a été mis en délibéré pour la semaine prochaine.