Il ont volé au moins 500 000 DA de marchandise. J’ai une vitrine derrière le comptoir où je rangeais des téléphones haut de gamme : des IPhones, des BlackBerry et des Samsung. Ces voleurs ont aussi vidé ma caisse dans laquelle j’avais laissé la veille 150 000 DA. Je ne pensais pas que de tels dépassements allaient se produire.
Dans un autre article sur le même journal suscité, un citoyen accuse des agents d’avoir agressé sa femme devant son fils de 4 ans.
Il était midi. J’étais dans la maison de mon voisin en face de chez moi. Les gendarmes commençaient à forcer les portes d’entrée de mes voisins.
Ils ont pénétré dans la maison d’Abdelkader Messaoud Douak. Ce dernier était en train de faire ses ablutions quand les gendarmes l’ont surpris et l’ont emmené de force devant son enfant et sa femme. Juste après, ils se sont attaqués à la porte d’entrée de ma maison. Ils ont essayé de l’enfoncer à coups de pied, mais comme la porte est en fer, ils ont ramené un madrier de 3 mètres de longueur. Une vingtaine de gendarmes a envahi ma cour. Par la suite, ils ont forcé la porte en bois.
Une fois à la maison, ils ont agressé ma femme à coups de poing devant mon fils de 4 ans. Ils ont demandé à mon épouse de leur donner l’or et l’argent qu’on avait dans la maison. Ils ont arraché de force la chaîne en or du cou de ma femme. Ils ont saccagé toute la maison, ils ont pris tout mon argent (400 000 DA), l’or (équivalent de 220 000 DA) et même les munitions de mon arme. Depuis, mon fils ne dort plus la nuit, il crie «Djadarmia !, Djadarmia !».