“Le relèvement de deux points de la TVA n’a aucun impact sur les prix des produits de première nécessité, et pour expliquer les augmentations, il faut trouver la raison ailleurs”, a indiqué Mohamed Benali, directeur central des relations publiques et de la communication à la Direction générale des impôts (DGI), lors du séminaire d’explication de la loi de finances 2017 (LF 2017) organisé, hier, par la Chambre de commerce et d’industrie de l’Oranie (CCIO).
Et pour cause, la prise de parole de l’orateur, devant un parterre d’hommes d’affaires et de chefs d’entreprise au moral bien bas, sera plus explicite, pour nous, au terme de sa communication.
“Les produits de base et de première nécessité sont toujours soutenus, et donc exonérés de taxes. Il n’y a aucune incidence avec un relèvement de deux points”, expliquera Mohamed Benali. Et de reconnaître que “les prix ont augmenté dès octobre et novembre alors que la loi n’était pas signée. Ce qui se passe, c’est de la spéculation”. Faisant ainsi écho à la grève des commerçants et aux manifestations qui ont touché Béjaïa. La hausse de la TVA, au lieu de cibler les niches de l’informel, est l’autre point qui a été la cible de nombreuses critiques. Benali reconnaît, presque à demi-mot, qu’il est plus difficile justement pour l’administration de trouver ces niches fiscales.
