Abdelhamid Mehri, ancien secrétaire général du parti du FLN et personnalité politique était hier l’hôte de l’Instance de consultations sur les réformes politiques présidée par Abdelkader Bensalah, assisté de Mohamed Touati et Mohamed Ali Boughazi.
La rencontre, pour le moins «inattendue» de Mehri avec l’Instance de consultations a certainement surpris les membres de la commission de Bensalah.
En homme politique avisé, Abdelhamid Mehri n’est pas, par principe, d’accord avec la démarche et la manière dont sont menées ces consultations qui, selon lui, devraient être engagées autrement.
Pour cela, Mehri a suggéré la tenue d’une conférence nationale à laquelle seront associés, sans exclusion, tous les partis et personnalités politiques. Cette conférence permettra aux uns et aux autres de décliner toutes leurs propositions et suggestions par rapport aux lois devant être enrichies, amendées ou abrogées.
«Il faut regrouper toutes les forces du pays», a-t-il insisté devant les journalistes, à l’issue de sa rencontre avec les membres de l’Instance.
Sans se perdre dans des propositions «utopistes», Mehri a appelé à élargir ces consultations autour des réformes à toutes les forces politiques et personnalités nationales sans exception, y compris les islamistes.
A la question de savoir si la démarche de Mehri va à contresens de celle d’Aït Ahmed, l’ancien SG du FLN pense qu’il n’y a point de divergence avec le leader du FFS, en précisant que «chacun à sa vision» par rapport à la politique du pays.
Par Yazid Madi