Emeraudes, porcelaines fines, lingots d’or… Ces trésors qui dorment au fond des mers

Emeraudes, porcelaines fines, lingots d’or… Ces trésors qui dorment au fond des mers

Emeraudes, porcelaines fines, lingots d’or et d’argent, les fonds des océans et des mers, qui couvrent 70% de la surface de la Terre, recèlent des trésors auxquels on s’intéressait très peu il y a quelques années encore.

Ce véritable patrimoine universel se trouve à l’intérieur de navires et de bateaux qui ont fait naufrage au cours des siècles précédents. Si une partie a été retrouvée par les chasseurs d’épaves, l’autre partie, plus importante selon diverses sources, attend toujours d’être remontée à la surface.

A en croire certains spécialistes, 40% des métaux précieux extraits par l’homme depuis l’Antiquité reposent sous l’eau. Dans un livre intitulé Trésors terrestres et sous-marins, Erick Surcouf, descendant du célèbre corsaire français Robert Surcouf, a révélé, pour sa part, qu’une vingtaine de trésors sous-marins contenant des cargaisons précieuses et anciennes gisent toujours au fond des mers. De son avis,«le problème n’est pas tant de connaître l’emplacement des épaves que d’obtenir les fonds financiers et l’autorisation du gouvernement local pour aller les chercher». Outre les magots perdus, les mers et les océans abritent des trésors géologiques à peine imaginables.

D’après les calculs de chercheurs allemands de l’Institut Leibniz des sciences marines, la zone baptisée Atlantis II, qui se trouve entre l’Arabie saoudite et le Soudan, contiendrait pas moins de… 50 tonnes d’or ! Mais pas seulement. Les boues analysées ont également révélé l’existence d’autres métaux précieux tels l’argent, le cuivre et le zinc. Ce trésor est évalué à quelque 12 milliards d’euros.

LG Algérie

Pendant longtemps, le patrimoine sous-marin n’a suscité aucun intérêt. C’est qu’il était considéré à jamais perdu ou impossible à exploiter. Il faut dire que sa localisation et sa récupération nécessitent des moyens colossaux dont on ne disposait pas jusqu’à la fin du siècle dernier. Toutefois, tout a changé avec les progrès scientifiques réalisés, ces dernières années, en matière de plongée, d’investigation et d’exploitation sous-marine.

L’avènement des magnétomètres à protons, des sonars à balayage latéral et des détecteurs de métaux ultra sensibles, entres autres, a, en effet, rendu ces matières, pierres et pièces précieuses plus qu’attractives car potentiellement récupérables et donc accessibles. C’est ainsi que de nombreuses entreprises spécialisées, dont certaines sont désormais cotées en bourse, ont vu le jour avec pour objectif de mettre la main sur le maximum de trésors maritimes. Au fil des années, le butin est devenu âprement disputé…

K.I