Emboîtant le pas à leurs collègues de l’éducation nationale: Les laborantins protestent

Emboîtant le pas à leurs collègues de l’éducation nationale: Les laborantins protestent

Ils réclament de meilleures conditions de travail et une meilleure prise en charge de leurs doléances.

Les cops des travailleurs des laboratoires et de la maintenance exerçant dans le secteur de l’éducation viennent s’ajouter à la liste des corps insatisfaits de leur sort. Dans une déclaration rendue publique hier mercredi, ces catégories professionnelles regroupées dans un collectif spécial, ont énuméré une longue liste des doléances qu’elles ont transmise aux départements ministériels concernés, à savoir le ministère de l’Education nationale et celui du Travail.

Ces catégories de travailleurs qui se disent lésées rappellent dans leur document remis à la presse que le décret 08- 315 du 11 octobre 2008 sur le régime spécifique les concernant espèrent ainsi que la tutelle étudie les doléances dans les plus brefs délais. Des lacunes contenues dans ce décret exécutif engendrent des difficultés vécues par lesdites catégories sur le terrain et leur vie quotidienne. Leurs représentants espèrent donc que cette loi soit revue à l’instar de leurs collègues exerçant dans les corps communs.

Cette demande de prise en considération de toutes les inégalités dont ils sont victimes a été, par ailleurs, accompagnée d’explications et de précisions, à l’adresse du ministère de l’Education nationale, celui du Travail et du gouvernement. Ainsi, en premier lieu, il a été relevé donc la nécessité de revoir la classification des échelons. Aussi, ceux qui sont au 10ème appellent la tutelle à les faire passer au 12ème échelon. La demande est justifiée, selon le document, par le fait que ces derniers ont été recrutés avec des diplômes de techniciens supérieurs. En second lieu, les travailleurs de cette catégorie réclament la révision dans les critères d’évaluation de la prime de rendement estimant que par leur statut de travailleurs dans l’éducation celle-ci doit être revue à la hausse. De 30%, la prime de rendement doit passer, estiment-ils, à 40%. La prime de qualification est également contestée par les travailleurs des laboratoires et de maintenance du secteur de l’éducation qui se suffisent de lancer un appel sans pour autant évoquer une éventuelle action de contestation.

Par ailleurs, notons que de nombreuses nouvelles infrastructures sont attendues pour la rentrée des vacances d’hiver. A Boudjima, un nouveau lycée en chantier depuis plusieurs années est attendu pour cette rentrée. Les lycéens, surtout les classes d’examens, l’attendent avec impatience. Durant plusieurs années, ces derniers ont souffert le martyre pour finir l’année. Sans lycée, à cause de la fermeture de l’ancien, les élèves ont fait la transhumance de collège en collège à la recherche de classes disponibles. C’est ainsi qu’une partie des lycéens a été affectée vers le CEM Challal situé au chef-lieu de la commune de Boudjima alors qu’une autre est allée chercher des classes dans un autre collège à plusieurs kilomètres.

Malgré cela, les lycéens de Boudjima ont pu décrocher la première place de la wilaya dans le classement de l’examen du baccalauréat de l’année dernière. Ils ont tout le temps occupé les premières places malgré les difficultés. Aussi, ces derniers méritent bien d’étudier dans un établissement flamboyant neuf. La promesse de l’ouvrir a été donné plusieurs fois, mais sans qu’elle ne soit tenue. Un fait qui a toujours causé la colère des élèves qui sortaient dans la rue pour protester tout en sachant que leur véritable place se trouvait dans les classes.

Enfin, les lycéens qui s’apprêtent à regagner les classes, espèrent que la promesse de livrer le nouveau lycée dans les délais, dimanche prochain, sera tenu comme promis.