Elles ont fait l’objet d’offres financières Trois cimenteries pour le sud

Elles ont fait l’objet d’offres financières Trois cimenteries pour le sud

Quatre nouvelles cimenteries ont fait, ce jeudi, l’objet d’offres financières à l’Agence Nationale du patrimoine minier (ANPM). Inscrits à moyen terme, ces cimenteries, devant être implantées à Ghardaïa, Laghouat, Naama et Souk Ahras, devront avoir, chacune, des capacités de production entre 500.000 et 2 millions de tonnes/an et fournir plus de 1.500 emplois d’emplois directs. Ce qui aiderait à l’absorption du chômage dans la région.

« Le travail minier a, énormément, besoin de personnel d’exécution, n’exigeant pas une grande qualification. C’est ce qu’on appelle une industrie de base. Ces projets permettront aussi l’industrialisation de la région sud, mais surtout de répondre aux besoins locaux sans être obligé d’importer du ciment du nord », estime Hocine Anane, président du conseil d’administration de l’ANPM. Quatre entreprises nationales ont été sélectionnées pour l’implantation de ces cimenteries et l’exploitation des gisements de calcaire et d’argile à El Goléa (Ghardaïa), Djebel Djara et Ghoundjajia (Naama), M’daourouche (Souk Ahras) et Djebel Alleg et El Beidha (Laghouat).

Il s’agit de l’entreprise Sarl Sograt Erg qui compte investir 101 millions de dinars pour le site de Ghardaïa, l’EPTTRS qui va engager 20 millions de dinars pour le gisement de Naama, Faïenceries d’Algérie qui va investir 30 millions de dinars pour le site de Souk Ahrass et Amouda Engineering qui envisage 180 millions de dinars pour l’exploitation et l’implantation d’une cimenterie à Laghouat. « Les entreprises sont appelées à engager et achever l’étude technique de faisabilité des projets dans les meilleurs délais, ne dépassant pas les 18 mois avant de passer à la phase de réalisation qui ne devrait pas dépasser les trois ans », tient à souligner le président du conseil d’administration de l’ANPM, avant de préciser que les permis d’exploitation ne seront délivrés qu’une fois les projets de ces entreprises validés par le Conseil national des investissements (CNI). Cette validation par le CNI, dit-il, leur permettra de bénéficier des avantages accordés aux investisseurs dans l’industrie du ciment. Une cinquième cimenterie, dans le Grand Sud, fera bientôt, indique M. Anane, l’objet de prochains appels d’offres de l’ANPM. « Ainsi, tous les besoins de la région sud en ciment seront couverts, surtout que le groupe industriel des ciments d’Algérie Gica compte ouvrir bientôt une filiale à Béchar », conclut-il.

Farida Belkhiri