La prostitution estudiantine n’est pas assez évoquée en Algérie, pourtant le phénomène existe. De plus en plus d’étudiantes se prostituent pour payer leurs études. Et même si certaines affaires démantelées par la police ou par la gendarmerie nationale sont communiquées aux médias, beaucoup reste à découvrir dans ce domaine. De nombreuses affaires ne livrent pas tous leurs secrets laissant ainsi beaucoup de questions en suspens.
Néanmoins, il ne faut pas occulter certaines vérités «choquantes» dans les milieux universitaires, lieu de culte qui se transforme en un lieu de débauche. Il s’agit de la prostitution occasionnelle, où de nombreuses étudiantes proposent leurs «services» à un prix élevé, quitte à n’avoir qu’un client par semaine pour payer leurs études, et arrondir leurs fins de mois, pour une soirée, ou un bon dîner, ou alors espérer occuper un bon poste de travail en parallèle avec leurs études, mieux encore, obtenir un logement… Certaines utilisent cette pratique par téléphone ou par Internet (Web). Des témoignages suscitent une réflexion autour d’un débat qui doit réunir des sociologues, des psychologues, surtout que cela pose un vrai problème de précarité estudiantine en Algérie…