Les deux assassins ont froidement tué leurs victimes. L’un d’eux a égorgé avec un sang-froid un enfant de 5 ans et l’autre a découpé en morceaux ses deux victimes.
Les scènes d’horreur persistent au quotidien. Le crime fait des ravages et la drogue demeure le principal ennemi incarné dans notre société. Cette semaine, les services de sécurité ont arrêté deux présumés coupables dans de grandes affaires de meurtres qui ont défrayé la chronique.
L’auteur présumé coupable de l’assassinat du petit Abderraouf Aouir, âgé de 5 ans, a été enfin arrêté à Sétif par la brigade de recherches et d’investigations de la police judiciaire. Dans un communiqué de la Sûreté nationale, le comportement suspect de l’individu (l’assassin) avait conduit les policiers à le soumettre à une fouille qui a révélé qu’il était en possession d’une cigarette de cannabis et d’un morceau de kif traité. «Le mis en cause, âgé de 30 ans, a été interpellé par une patrouille de la 10e sûreté urbaine à la suite d’une altercation qui l’avait opposée, sur la voie publique, à une autre personne», a indiqué la même source en précisant que «c’est au cours de son interrogatoire que la personne interpellée a avoué être l’assassin du petit Abderraouf».
Ce crime crapuleux est difficile à décrire, notamment qu’il s’agit d’un enfant âgé de 5 ans. Ce crime remonte au début du mois de janvier 2012 et avait suscité une vive rage dans la ville de Sétif. Pour rappel, l’enfant était extirpé en plein jour de l’intérieur de la voiture stationnée où il se trouvait avec sa mère, par un inconnu qui l’avait égorgé quelques mètres plus loin avant de prendre la fuite. En outre, il ne se passe pas un jour sans que l’on ne déplore le meurtre de quelqu’un d’innocent par une association de malfaiteurs ou par des actes isolés des repris de justice.
Dans le même enchaînement d’événements, les services de sécurité d’Alger ont en outre, arrêté un tueur en série qui avait torturé et coupé ses victimes en morceaux. Ils leur faisaient vivre le pire comme dans les films d’horreur hollywoodiens. «Deux crimes atroces commis à Alger par la même personne entre 2008 et mars 2014 ont été résolus au début du mois d’avril par les< services de la police judiciaire de la wilaya d’Alger», selon la cellule de communication de la Sûreté nationale. La même source indique que les deux crimes, l’un en 2008, est resté jusque-là non résolu, et l’autre, le 28 mars dernier, a été commis par une même personne qui, non seulement connaissait ses victimes, «mais a découpé en morceaux l’une d’elles». La même source poursuit: «L’assassin et la victime étaient des amis de longue date.
Ils avaient passé la soirée ensemble, et après une dispute, la victime a été tué, sur le coup.» Cette affaire est tellement brutale, l’assassin avait un plan diabolique. «Il l’a découpé en morceaux, qu’il a mis dans des sachets hermétiques. Ensuite, il a brûlé les morceaux de son corps dans des fûts en métal et les a jetés dans une décharge à l’est d’Alger, à Rouiba», souligne la même source. Par ailleurs et dans le même contexte, de leur côté les gendarmes ont élucidé le crime contre un chauffeur de taxi. «Les gendarmes de la brigade d’El-Hadjeb (Biskra) ont présenté devant M. le procureur de la République près le tribunal de Biskra, les nommés (H.B), 34 ans, (R.A) 35 ans et (D.F) 34 ans, pour homicide volontaire avec préméditation, assistance et non-dénonciation d’un crime, dont a été victime un citoyen âgé de 43 ans», a indiqué hier un communiqué de ce corps sécuritaire.
Le communiqué indique en outre que «suite à un différend, le premier cité, chauffeur de taxi, a assené un coup de couteau au thorax à la victime, également chauffeur de taxi, qui était à la gare routière d’El-Hadjeb, (Biskra) lui occasionnant des blessures mortelles». La même source précise que «son forfait accompli, le mis en cause a pris la fuite à bord d’un véhicule, conduit par deux acolytes».
Par ailleurs, 27 affaires d’homicide volontaire et de coups et blessures entraînant la mort ont été élucidées en mars par les Brigades de recherches et d’investigation (BRI), a indiqué cette semaine un communiqué de la direction générale de la Sûreté nationale (Dgsn). «Les experts en criminalistique ont traité 19 cas d’homicide dont 15 élucidés grâce aux analyses ADN et au prélèvement d’empreintes sur les scènes de crime», indique le communiqué qui précise que les investigations ont permis d’arrêter 39 individus, lesquels ont été présentés devant le parquet.