L’interdiction du sit-in des familles des disparus par les autorités, mercredi dernier, devant le siège de la commission nationale consultative de promotion et de protection des droits de l’homme, a suscité les réactions de quatre organisations internationales non gouvernementales.
Amnistie international, le réseau euro-méditeranéen des Droits de l’Homme, l’observatoire de protection des défenseurs des Droits de l’Homme ainsi que la fédération internationale des Droits de l’Homme ont rendu public un communiqué dans lequel, elles appellent les autorités algériennes à permettre aux familles des disparus de se rassembler et de satisfaire leurs revendications de recherche de la vérité.
Ces organisations ont appelé les autorités algériennes à permettre aux familles des disparus d’organiser des manifestations pacifiques sans qu’elles n’aient crainte de la force publique. Elles ont, notamment, appelé les hautes sphères du pouvoir à satisfaire leurs revendications légitimes, à savoir ; mettre la lumière sur les cas de disparitions, appliquer la loi et indemniser équitablement les victimes».
Ces organisations se sont demandé pourquoi interdit-on à ces familles de se rassembler, deux semaines consécutives sans qu’il y ait de raison valable et par l’usage de la force publique. Le seul argument que les forces publiques avaient, selon le communiqué de cette organisation, c’était « l’exécution d’ordres supérieurs ».
Dans ce communiqué dont une copie avait été adressée au président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, ces organisations ont fait part de leur profonde indignation suite à l’utilisation de la force pour disperser les familles des disparus.
