Elles interpellent les autorites: Menace d’expulsion de 20 familles à la Safex

Elles interpellent les autorites: Menace d’expulsion de 20 familles à la Safex
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Une vingtaine de familles est menacée d’expulsion au niveau des Pins-Maritimes, dans la banlieue Est algéroise, précisément à la Safex. Ces familles interpellent les autorités. “Nous avons peur que les autorités ne prennent pas en charge nos revendications. On ne demande pas l’impossible. Juste à ce que les attributions soient équitables. Personnellement, j’ai peur que je sois exclu de la liste. Pour cause, on nous a appris que la liste des bénéficiaires sera affichée une fois le relogement effectué. C’est-à-dire, une fois les familles transférées sur le site.” Tel est le cri de détresse de ces familles de retraités de la Safex et des Galeries algériennes. “Je pense que l’opération, annoncée pour le 21 mars, a été ajournée à cause du salon de l’automobile”, croit savoir un habitant du site concerné par les expulsions.

Notre interlocuteur a révélé qu’il y a des familles qui habitent dans ce site depuis 20, voire 30 ans. “On sait qu’on sera relogé un jour et que ce site sera récupéré par l’État pour moderniser la Safex et effectuer des travaux de rénovation et d’extension. Mais, rien n’est clair sur la répartition des familles sur cette liste qu’on n’a jamais vue. On retient notre souffle pour le moment.”  Une commission de la wilaya d’Alger et les responsables de l’APC de Mohammadia se sont déplacés sur les lieux pour recenser ces familles qui vivent dans des conditions lamentables sur deux petits sites attenants au parc presse et à la sortie Est de la Safex.



Selon nos interlocuteurs, ces familles seront incessamment relogées à Bordj El-Kiffan, même si, pour le moment, aucune décision de relogement ou d’affectation n’a été envoyée aux concernées. Cela fera dire à un occupant des lieux que “la régularisation risque de ne pas profiter à tout le monde, sachant que cette opération, lancée depuis janvier 2015, n’a pas connu un développement qui permettrait aux familles de se préparer et de connaître leur sort. Aujourd’hui, je peux me retrouver dans la rue !”

FARID BELGACEM

LG Algérie