Le personnel activant au niveau des tribunaux est actuellement en grève. En effet, c’est la fédération nationale du secteur de la justice sous l’égide du syndicat national du personnel de l’administration publique Snapap qui a décidé de la tenue de cette grève.
Ce débrayage devrait se poursuivre durant cinq jours. Il est indiqué dans un communiqué de ce syndicat que cette grève a été décidée après
«la réussite des premières actions» qui avaient été entreprises il y a quelques jours. Il y a lieu de signaler que les travailleurs du secteur de la justice ont observé déjà une grève de 3 jours avec un sit-in de protestation au niveau du siège du ministère de la Justice à Alger. Après la réunion des représentants des structures de wilaya de ce même syndicat, les représentants de celui-ci ont décidé de prolonger la grève pour atteindre cinq jours de contestation et de suspension de travail. Ce débrayage a donc été entamé le 15 avril et sera maintenant selon ce qui avait été écrit dans ce même communiqué jusqu’au jeudi 19 avril. Les grévistes ont prévu donc d’observer des sit-in quotidiens devant les cours et les tribunaux en vue de revendiquer leurs droits et la satisfaction de leur désiderata. Il est indiqué dans ce communiqué rédigé par les représentants de ce même syndicat qu’est imputé l’entière responsabilité au ministère de tutelle qui a «favorisé l’exclusion». Les représentants de cette catégorie de travailleurs ont par ailleurs mis en garde contre toute mesure qui sera éventuellement prise par la tutelle et qui ne réussira qu’à gâter la situation davantage. Les représentants de la fédération nationale des travailleurs du secteur de la justice ont affirmé d’autre part, qu’ils sont prêts à dialoguer avec les représentants de la tutelle en vue de trouver un terrain d’entente pour régler les problèmes des travailleurs de ce secteur.
Salah Harirèche