Après le manque de liquidités, signalé un peu partout à travers le pays, c’est au tour des pièces de monnaie de faire défaut. Tout le monde se plaint de l’absence de ces pièces pourtant nécessaires dans les appoints et dans le commerce de tous les jours.
Commerçants, prestataires de services et clients sont confrontés à cette «pénurie» d’un autre genre. Les marchands à la recherche de ces pièces tentent de trouver des solutions en arrondissant les prix de leurs marchandises ou en proposant des grammes supplémentaires à la place des quelques dinars qu’ils doivent rendre. Si chez l’épicier des bonbons remplacent parfois les deux ou trois dinars de monnaie, il est difficile de trouver un consensus avec un chauffeur de taxi ou dans un bureau de poste.
Ainsi, c’est toujours le citoyen qui est obligé de laisser quelques dinars. La tension sur les pièces de 10, 20, 50 DA est telle qu’elles sont proposées avec une commission exigée par ses vendeurs. C’est 100 DA de plus pour les 1000 DA, signale-t-on à Oran. Les banquiers expliquent que c’est une «crise» passagère qui trouvera vite sa solution. En attendant, marchands et clients galèrent, notamment au cours de ce mois de Ramadhan durant lequel l’opération «vente-achat» bat son plein.
