Elle révèle le rejet d’Al-Qaida de toute négociation La France en course contre la montre

Elle révèle le rejet d’Al-Qaida de toute négociation  La France en course contre la montre

Aujourd’hui expire, l’ultimatum accordé par le Mouvement d’Al-Qaida au Maghreb Islamique aux autorités Françaises de satisfaire leurs revendications, faute de quoi les ravisseurs exécuteront l’otage français Michel Germaneau enlevé le 19 avril dans le nord du Niger où il participait à une mission humanitaire.

Les ravisseurs avaient demandé la mise en liberté de membres d’Al-Qaida au Maghreb Islamique emprisonnés dans des pays Africains dont l’Algérie.



Le ministère des Affaires Etrangère Français a déclaré qu’aucune « revendication précise » n’a été formulée par le Mouvement d’Al-Qaida au Maghreb Islamique, par rapport à la libération de l’otage Français Michel Germaneau enlevé le 19 avril dans le nord du Niger où il participait à une mission humanitaire.

Il est à noter que l’offensive militaire menée conjointement par l’Armée Française et Mauritanienne contre les ravisseurs de Germaneau a fait six morts dans les rangs d’Al-Qaida au Maghreb Islamique, sans pour autant réussir à localiser et libérer Germaneau.

Cet échec complique d’avantage la situation de l’otage français qui n’est pas d’ailleurs en parfait état de santé.

Une offensive critiquée sévèrement par l’opposition mauritanienne qui dénonce son objectif inavoué et le fait d’avoir eu lieu sur le territoire malien est, semble-t-il sans consultation de l’Etat voisin.

La participation des militaires français à cette offensive n’est pas également appréciée parce qu’elle va à l’encontre de l’accord d’Alger, signée par la Mauritanie et ses voisins, l’Algérie, le Niger et le Mali, qui rejette toute ingérence et intervention militaire étrangère dans la région.