Elle passera de 300 à 1.000 hectares: Augmentation de la superficie destinée aux légumes secs

Elle passera de 300 à 1.000 hectares: Augmentation de la superficie destinée aux légumes secs

J. Boukraa

Elle passera de 300 à 1.000 hectares: Augmentation de la superficie destinée aux légumes secs
Les légumineuses trouvent une place importante dans le quotidien. Riches en protéines et en fibres, elles apportent, en combinaison avec les céréales, les acides aminés essentiels que le corps ne sait pas fabriquer et que seuls la viande et le poisson fournissent. Dans les années passées Oran assurait l’autosuffisance en pois chiche, mais faute de main-d’œuvre, notamment durant les récoltes, la superficie réservée à cette culture a rétréci. Les responsables du secteur lancent un appel aux agriculteurs locaux de se tourner vers la culture de légumineuses, en particulier celle du pois chiche. Dans le cadre des efforts consentis par les pouvoirs publics, via différents programmes de développement, la superficie destinée à la production des légumes secs, en particulier le pois chiche, sera augmentée cette année. Actuellement estimée à près de 300 hectares elle va passer à 1.000 hectares réservés essentiellement au pois chiche cette saison. «Le but est de revenir à l’autosuffisance en légumes sec notamment les pois chiches et de diminuer les importations.
Peu exigeant en entretien comme en arrosage. 100 mm de pluie entre février et avril peuvent donner de bonnes récoltes», a indiqué le président de la chambre d’agriculture, M. Brachemi. «A titre d’exemple, durant la saison passée on a réalisé une production de 3.500 quintaux. Si on estime que le prix du quintal est de 10.000 dinars, chaque hectare va donner 150.000 dinars. Et lorsque on sait que le prix de revient à l’hectare est de 30.000 dinars, le bénéfice net est de 120.000 dinars par hectare». M. Brachmi El Hadj Meftah signale encore que le problème de la main- d’œuvre qui freinait cette culture a été résolu, avec l’introduction de la mécanisation avec laquelle on peut facilement augmenter la superficie. «Actuellement ils existe tous genres de machine, les semoirs, les batteuses et récolteuses…La mécanisation va beaucoup aider à relancer cette culture, surtout que les machines peuvent être louées. Une batteuse avec un ouvrier peut traiter une quinzaine d’hectares par jour, a souligné notre interlocuteur. Pour M. Brachemi, «les légumes secs sont porteurs d’azote, notamment pour les terres laissées en jachère. Chose qui permet de doubler le rendement de ces terres. Très courant en région méditerranéenne, le pois chiche est simple à cultiver.