par J. Boukraa

Pour M. Brachemi, « les légumes secs sont porteurs d’azote, notamment pour les terres laissées en jachère. Chose qui permet de doubler le rendement de ces terres. Très courant en région méditerranéenne, le pois chiche est simple à cultiver. Peu exigeant en entretien comme en arrosage. 100 mm de pluies réparties entre les mois de février et avril peuvent donner de bonnes récoltes. A titre d’exemple, durant la saison passée, il a été réalisé un rendement de 15 quintaux/hectare. Si on estime que le prix du quintal est de 10.000 dinars, chaque hectare va donner 150.000 dinars. Et lorsque on sait que le prix de revient de l’hectare est de 30.000 dinars, le bénéfice net est de 120.000 dinars par hectare », assure notre interlocuteur. En somme, ajoute M Brachmi, le phénomène de la main d’œuvre qui freinait cette culture a été résolu, avec l’introduction de la mécanisation. La solution existe, les moyens sont disponibles, la semence, les produit phytosanitaires , et les agriculteurs sont appelés à adhérer à cette politique. Ces derniers peuvent bénéficier des avantages du crédit Rfig, pour lancer cette culture.
Dans ce sens, des journées de sensibilisation ont été organisées par la chambre d’agriculture dans toutes les daïras, pour lancer un appel aux agriculteurs. En 2016, l »Institut technique des grandes cultures (ITGC) a indiqué dans cette optique la revue à la hausse du soutien financier à la production de semences et cela pour répondre aux besoins en semences qui sont appelés à augmenter par la mise en œuvre du programme de développement des légumineuses. L’ITGC a entamé en 2016 la multiplication de la semence de pois chiches à gros grain, très prisés par les consommateurs, et dont cinq variétés devraient être mises à la disposition des agriculteurs durant les trois prochaines années.