Elle le fait dans une indifférence totale de la communauté internationale : Israël poursuit son génocide!

Elle le fait dans une indifférence totale de la communauté internationale : Israël poursuit son génocide!

Les Américains qui continuent de fournir Netanyahu en armes ne peuvent pas prétendre ne rien savoir du génocide auquel ils contribuent directement.

C’est dans une indifférence presque totale que tombent, chaque jour des bombes sur Ghaza emportant femmes, hommes et enfants, détruisant écoles, hôpitaux et habitations et fauchant, sans distinction, des civils et des membres de la résistance.

*Pendant ce temps, assise confortablement dans le fauteuil de son insouciance, la communauté internationale ne pense même pas dire un mot. Pas un seul! Et elle sait pourquoi. La preuve, lorsque un certain 11 août 2014, un Canadien, William Schabas, a été nommé à la tête de la commission d’enquête sur la guerre à Ghaza, la réaction ne s’était pas fait attendre du côté des Israéliens. «Allez donc enquêtez sur les massacres de Bachar en Syrie et de EIIL contre les Kurdes» hurlait, fort, Netanyahu, le Premier ministre israélien.

Ce qui, dans un autre langage, veut dire «ne vous mêlez pas de nos affaires, nous faisons ce que nous voulons!», autrement comment interpréter cette arrogance que d’aller, deux jours plus tard, à New York même, critiquer la commission et lui reprocher d’avoir écrit son rapport avant d’être nommée? D’où provient donc un tel culot à ce Premier ministre?

La réponse est malheureusement simple. C’est d’abord, l’impunité dont a bénéficié Israël au cours de toutes ces années qui a fait de lui ce qu’il est. C’est le silence lâche et complice de la communauté internationale qui lui a donné ces ailes et ce mépris à toute épreuve. C’est le silence des médias internationaux qui a gonflé les envies meurtrières chez la plupart des gouvernements qui se sont succédé à la tête de cette.

Les deux poids, deux mesures, on connaît depuis toujours, mais là, c’est un poids particulier et une mesure spécifique qui sont accordés à Israël par ses alliés inconditionnels que sont les Etats-Unis et l’Europe. Sans souci à se faire de ce côté-ci, Israël fonce, tête baissée dans une guerre honteuse dans laquelle il s’agit de lâcher des bombes sur des civils qui n’ont aucun moyen de se défendre sous le prétexte de poursuivre les chefs du Hamas.

Mais une guerre est une guerre et dans toutes les guerres des hommes, il est expressément interdit de tuer des civils et des blessés. Or, que fait l’armée israélienne? assassiner des civils et rien que des civils car lorsqu’une école est bombardée, ce n’est pas Hamas qui est visé. Lorsqu’un hôpital est détruit par des tonnes de bombes, ce n’est pas Hamas qui est visé. Elle est trop facile l’excuse. Les Etats-Unis et l’Europe qui n’ont pas hésité à armer les Kurdes dès les premiers moments de menace, n’ont rien fait et ne veulent toujours rien faire à Ghaza qui est sous le feu des Israéliens depuis près de deux mois. Pourquoi? Tout le monde le sait, cela aussi. L’hypocrisie d’un certain Occident n’est plus à démontrer et la soumission éhontée de certains régimes arabes, non plus, n’est pas à discuter. Tous les doutes sont permis quant à la morale des puissants de nos jours.

Les Américains qui continuent de fournir Netanyahu en armes ne peuvent pas prétendre ne rien savoir du génocide auquel ils contribuent directement. Les Européens, notamment les Allemands, qui n’ont pas hésité à oser condamner les Russes à propos de l’Ukraine, continuent de zapper les événements dès que le nom de la Palestine apparaît.

Et ce n’est pas grâce aux médias de ces pays-là si, par hasard, on entend encore le mot Palestine, Hamas, Ghaza etc… car de ce côté-ci, on est occupé à autre chose: le Championnat européen d’athlétisme, le tennis avec l’US Open etc…etc… et ce n’est certes pas le moment de déranger les vacanciers et les décideurs. Mais ceux qui sont à blâmer dans cette histoire, ce sont d’abord les gouvernants arabes, car si aujourd’hui ils sont incapables de réagir c’est parce qu’ils n’ont pas su gérer. Mais s’étaient-ils sentis un jour intéressés par ce problème?