Elle harcèle Soolking depuis des mois : une femme arrêtée en France

Elle harcèle Soolking depuis des mois : une femme arrêtée en France

Beaucoup de personnes idolâtrent les artistes, mais certaines ne savent pas s’arrêter et dépassent la limite du raisonnable. C’est le cas d’Iman, 32 ans qui sera jugée le mois prochain pour harcèlement.

La jeune femme a harcelé et menacé le rappeur algérien Soolking, et ce durant des mois. C’est après l’avoir rencontré à Dubaï lors d’un concert que la jeune femme a commencé à nourrir une obsession pour le chanteur algérien. Mais au lieu d’être bienveillante, celle-ci a agi de telle sorte à nuire à Soolking : elle voulait l’arnaquer, en lui extorquant de l’argent et en le faisant chanter. La femme prétendait détenir des informations sur lui, et le menaçait de tout divulguer.

Iman : la femme était en liberté conditionnelle

Pour arriver à ses fins, la femme n’a pas hésité à inventer une histoire des plus calomnieuses. Elle avait donc falsifié une simple ordonnance médicale pour la transformer en certificat de grossesse.

Le parquet de Nice est très vite intervenu et la jeune femme est donc passée devant le tribunal correctionnel correspondant à ladite ville.

La liberté conditionnelle n’a apparemment pas suffit à calmer la jeune femme qui a vite récidivé.

En effet, elle a convaincu des personnes sur les réseaux sociaux à s’attaquer au chanteur. Elle a donc réussi à les convaincre grâce a des photos dénudées.

La harceleuse divulgue l’adresse de Soolking

Le précèdent avocat d’Iman a lui aussi fait les frais des extravagances de celle-ci. Elle a photographié des passages de la procédure qui devaient restés confidentiels afin de dévoiler l’adresse personnelle de l’artiste. C’était la fois de trop, et le parquet a décidé de sévir. Iman a donc été placée en garde à vue ce mardi, et ce pour la troisième fois afin d’être jugée en comparution immédiate.

Des lors, elle a demandé un « délai pour préparer sa défense ». C’est à partir de là que le tribunal a décidé de l’incarcérer afin « d’éviter la réitération de l’infraction »; alors que son procès est prévu pour la fin du mois de décembre. La partie civile, représentée juridiquement par Me Toumy revient sur cette décision qu’il trouve tout à fait légitime compte tenu de la proportion qu’on prit les actes d’Iman. Il affirme : « Elle franchit à chaque fois des lignes rouges depuis neuf mois. J’ai demandé au tribunal d’en tirer les conséquences ».

Néanmoins, la détention provisoire requise par le procureur a été décrite comme étant « abusive » par le Me Ilan Belhassen, le nouvel avocat d’Iman. Il ajoute que celle-ci n’a aucun antécédent judiciaire, et qu’elle « souffre » de la situation.