Pour «le bon déroulement des élections concernant les œuvres sociales», la grève des corps communs qui devait avoir lieu hier a été reportée à la rentrée des vacances d’hiver. Le mot d’ordre de la grève prévue par la coordination nationale des corps communs et des travailleurs professionnels de l’éducation, affiliée au Syndicat national des travailleurs de l’éducation (SNTE), a été annulé avec décision de concrétiser cette action après les vacances d’hiver.
Joint hier par téléphone, le chargé de la communication du SNTE, Hakim Aït Hamouda, a expliqué que «le gel de la grève a en premier lieu pour objectif le parfait déroulement des élections des œuvres sociales, et en second la non perturbation des élèves, puisque le délai de la grève coïncide avec la période des compositions…». Néanmoins, notre interlocuteur précisera au sujet du second argument qu’en réalité «ce n’est pas le souci de ne pas perturber les élèves durant les examens qui est derrière la décision de la grève mais plutôt, et en grande partie, la garantie d’un bon climat pour les élections concernant le dossier des œuvres sociales. En effet, c’est pendant la période des compositions qu’il faut faire pression en matière de contestation…». Il s’agit cette fois, explique Aït Hamouda, des œuvres sociales que notre organisation syndicale a toujours défendues. Ainsi, le poids du dossier des œuvres sociales cnfirme être à l’origine des grèves ou de leur gel. S’agissant du report de la grève, la même source déclare qu’aucune date n’est fixée mais elle aura lieu probablement à la fin des vacances d’hiver. La plate-forme des revendications des corps communs et des travailleurs professionnels de l’éducation pourrait patienter le temps de clore un des dossiers les plus brûlants du secteur, les œuvres sociales en l’occurrence, qui fait encore parler de lui et dont les élections des commissions de wilaya et la commission nationale sont prévues le 7 décembre prochain avec pour objectif «une consécration des principes de solidarité et une gestion transparente des fonds des œuvres sociales…». En attendant cette transparence et la fin de la polémique autour de ce point sensible, d’autres questions parmi lesquelles celles des revendications des corps communs attendent de trouver une solution tout en respectant l’ordre de «priorité», d’après l’organisation syndicale. Ainsi, la coordination nationale des corps communs et des travailleurs professionnels de l’éducation, affiliée au Syndicat national des travailleurs de l’éducation (SNTE), réitère ses revendications socioprofessionnelles, entre autres l’augmentation des salaires, l’élaboration d’un texte juridique qui protège les ouvriers professionnels de l’Education de l’abus de leurs responsables ainsi que l’intégration de la corporation dans le corps commun de l’enseignement.
Yasmine A.