Le sida frappe aujourd’hui de façon disproportionnée les femmes et les jeunes filles aussi bien en Algérie que dans le monde, où le nombre de cas s’est multiplié par six depuis l’apparition de la maladie en 1985.
Si au début de l’épidémie, les femmes représentaient le tiers des cas, ces dernières années leur taux est de 50%. La «féminisation» de cette épidémie qui se confirme de plus en plus est étroitement liée à «la pression sociale, culturelle et économique dont les femmes sont l’objet, ce qui ne leur permet pas de prévenir le mal», selon la présidente de l’association El-Hayet.
Et même si énormément de préjugées socioculturels concernant cette maladie ont disparu ces dernières années, les inégalités entre les personnes atteintes du VIH, hommes ou femmes, persistent. Les femmes infectées par le VIH souffrent beaucoup plus de stigmatisation et de discrimination que les hommes.
A. B.
