La Commission nationale de surveillance des élections locales du 29 novembre prochain a été installée officiellement hier à Alger par le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, Dahou Ould Kablia. Elle est composée de représentants de 52 partis politiques, ainsi que d’un représentant des listes indépendantes participant à ce scrutin. Cinq partis politiques ne prennent pas part à cette commission.
Il s’agit du Rassemblement algérien (RA), le Parti de la justice et du développement (PJD), le Front du changement (FC), Tadjamoue Amal El-Jazaïr (TAJ) et le Médiateur politique (MP). Dans son discours, Ould Kablia a assuré que la commission sera dotée de tous les moyens nécessaires, techniques et logistiques, devant lui permettre d’accomplir sa mission dans les meilleures conditions possibles. «C’est en effet une cagnotte de 7 milliards DA qui est octroyée au profit de cette commission pour garantir son bon fonctionnement», a tenu à préciser le ministre.
La même structure est également assistée par un secrétariat permanent composé de cadres compétents de l’administration. Suite à cette installation, et au terme d’une séance de travail tenue à huis clos, Mohamed Seddiki, qui a eu déjà à présider la même commission durant les législatives de mai dernier, a été de nouveau désigné pour assurer la même tâche à l’occasion des élections locales.
Par ailleurs, et en marge de la cérémonie d’installation de la commission, le ministre de l’Intérieur a animé un point de presse dans lequel il a notamment confirmé qu’aucun des 52 partis politiques en lice pour les élections locales n’est représentatif dans la totalité des 1541 communes que compte l’Algérie. Le représentant du gouvernement a en effet précisé que la palme d’or en termes de présentation de listes de candidatures dans le plus grand nombre des communes revient au FLN qui aura à concourir, à l’occasion du prochain rendez-vous électoral, dans 1520 communes.
Le plus vieux parti est talonné de près par le RND qui sera, quant à lui, représenté dans 1477 communes, selon toujours Ould Kablia. Le MPA, dirigé par l’ex-dissident du RCD, Amara Benyounès, crée déjà la surprise vu que ce parti nouvellement agréé a confectionné quelque 632 listes de candidatures pour les prochaines communales. Il est donc en troisième position en termes de représentation. Plus loin, on retrouve le PT de Louisa Hanoune qui, durant le prochain scrutin, ne sera concerné que par 521 communes.
Le FFS sera représenté dans 319 communes, tandis que le RCD, qui avait pour rappel boycotté les législatives du 10 mai dernier, sera présent dans 163 communes.
S’agissant des APW, la formation de l’ex-Premier ministre est la seule à être représentée dans les 48 wilayas du pays, confirme encore Ould Kablia faisant comprendre que, comme le RND, le FLN a lui aussi présenté des listes dans la totalité des wilayas, sauf que celle concernant l’APW de Aïn Defla lui a été refusée.
Au total, et selon toujours le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, quelque 9117 listes de candidatures ont été confectionnées pour le renouvellement des élus des APC à l’occasion du scrutin du 29 novembre prochain.
Quelque 8383 de ces listes ont été présentées par les partis, alors que 179 autres ont été confectionnées par les indépendants.
Pour les APW, quelque 6154 listes ont été présentées, dont neuf appartiennent aux candidats indépendants. Près de 4313 structures d’accueil seront mises à profit des candidats durant la période de la campagne électorale.
- K. A.