Face à un pouvoir d’achat de plus en plus dérisoire, les citoyens vivent aujourd’hui leur quotidien comme un fardeau insurmontable. Et la première conséquence de la crise financière actuelle est la disparition de la classe moyenne.
La société renvoie l’image d’une précarité difficile à étouffer avec les dispositifs de solidarité mis en place. Et les plus nostalgiques déplorent la disparition de la culture de solidarité et avec elle la notion de bienfaisance, des valeurs ancestrales. A la place, un tissu associatif important a émergé au lendemain de la révolution d’Octobre 88. Des associations de bienfaisance ont été créées par centaine sur tout le territoire national. Mais elles ont été vite dissoutes avec l’avènement du terrorisme et le changement de la loi organique relative aux associations. L’État s’est, ainsi, abstenu de financer le mouvement associatif, exception faite aux organisations dont l’objectif est bien défini. Depuis, rares sont les associations qui font de la bienfaisance leur cheval de bataille.
A.B.
