Elle demeure en très mauvais état: A quand une vraie pelouse au stade du 5-Juillet ?

Elle demeure en très mauvais état: A quand une vraie pelouse au stade du 5-Juillet ?
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La plus grande enceinte footballistique de la capitale, le mythique stade du 5-juillet 1962, n’en finit pas avec le problème récurrent du mauvais état de la pelouse. Les saisons se suivent et se ressemblent. A chaque fois des travaux de réfection du terrain sont effectués, en faisant appel à des entreprises, qui paraît-il, sont spécialisées en la matière. Mais, jamais la qualité de la pelouse de ce stade n’a répondu sur la durée aux attentes des équipes qui s’y produisent, qu’il s’agisse de l’Equipe nationale ou des clubs du championnat national qui s’y produisent. Il suffit d’un, voire deux matches qui s’y déroulent avec un peu de pluie ou même pas, pour que le gazon vole en éclats et se détériore. A vrai dire, les pelouses soit disant neuves posées au stade du 5-Juillet n’ont jamais vraiment convaincu les connaisseurs en la matière. Tous les pays du monde disposent d’un stade doté d’une pelouse haut de gamme, même parmi les moins nantis que le nôtre. Comment se fait-il que le problème n’a jamais vraiment trouvé de solution malgré les sommes colossales dépensées ? A-t-on vraiment bien réfléchi aux meilleures dispositions et décisions à prendre pour mettre un terme à cet épineux problème qui touche une telle infrastructure appelée à abriter des rencontres importantes que se soit de l’EN ou de nos clubs, notamment les grands derbys de la capitale. A voir l’état du terrain lors de la rencontre algéro-algérienne en substitution du match amical annulé face au Cameroun, nous ne pouvons que le qualifier de lamentable. Il est comme l’a récemment affirmé le sélectionneur national, Vahid Halilhodzic loin de répondre aux exigences du football de haut niveau. Le directeur général de l’Office du complexe olympique Mohamed-Boudiaf (OCO), Noureddine Belmihoub, responsable entre autres de la gestion du stade du 5-Juillet, a livré à la Chaîne III de la Radio algérienne, son explication et ses justifications quant à l’état catastrophique de la pelouse, en expliquant par des données techniques et autres aspects liés au litige qui oppose la direction de l’OCO a l’entreprise qui s’est chargée de la pause de la pelouse de l’enceinte olympique. Sans trop rentrer dans les détails de ses explications, il faut dire que ce qui importe aux acteurs du football, c’est d’avoir à jouer sur un terrain gazonné digne de ce nom, car ils en ont ras-le-bol qu’on leur tire à chaque fois telle et telle raisons pour justifier son mauvais état. Mais, en termes concret, le stade du 5-Juillet continue à faire l’objet d’un massacre. C’est un véritable gâchis, qu’un antre pareil, ne puisse pas bénéficier de toutes les commodités en tous points de vue. On a beau essayer de trouver des justificatifs pour expliquer les raisons de cet etat de fait qui ne fait que trop durer, mais les faits sont-là, pour nous amener à dire qu’aucun responsable n’a réussi à solutionner le problème. Au fait, le directeur du complexe olympique a fait savoir que la direction de l’OCO prendra les mesures qui s’imposent pour régler le problème, précisant que cela ne pourra se faire d’une manière définitive et complète, que d’ici la fin de l’actuelle saison, avec la pause d’une nouvelle pelouse, encore une, mais cette fois-ci en prenant toutes les mesures radicales nécessaires. Il informa aussi qu’en attendant, l’OCO fera de son mieux pour maintenir l’actuelle pelouse en état plus ou moins praticable, en utilisant certaines techniques qui le permette. Quand on pense que par exemple, le Mouloudia d’Alger, qui connait un problème de domiciliation, a été privé deux années durant de recevoir au 5-Juillet, fermé en la circonstance pour une totale réfection, et que l’on s’aperçoit aujourd’hui où ça en est encore, il y a de quoi grincer des dents, grrr…Alors, qui est vraiment capable de faire le boulot, le vrai ? La question reste posée.

Mohamed-Amine Azzouz