Un particulier, résidant dans une maison individuelle au quartier Clairval (Alger), a reçu une facture d’électricité particulièrement salée.
Le montant est tellement élevé qu’il n’en croyait pas ses yeux. La Sonelgaz lui a, en effet, facturé pour le trimestre précédent une consommation de 91 205 kilowatts. À ce titre, le client est sommé de payer, avant le 28 novembre, un montant total de 586 169 DA dont 2 500 DA de droit de timbre. “Impossible, il faut avoir une usine pour recevoir une telle facture”, proteste le citoyen, qui nous a remis une copie de la facture, émise sous le numéro 529161100075.
Il précise que les deux dernières notes ont été évaluées à moins de 3 000 DA. Il en a toujours été ainsi, affirme-t-il. Ce qui revient à comprendre, si l’on donne du crédit à l’estimation de la Sonelgaz, que ce client a consommé, ces trois derniers mois, 200 fois plus d’électricité que d’habitude, sans donner à sa maison une activité autre que la sienne : un lieu de résidence pour une famille de taille moyenne. Très difficile à admettre.
Les agents de la Sonelgaz ont certainement commis une erreur sur cette facture. Il reste à savoir comment la corriger. Le client sera-t-il contraint de payer les 59 millions de centimes, qui seront défalqués sur ses prochaines factures ? Pour peu qu’il dispose de la somme (ce n’est pas le cas de son propre aveu), il aura fait une avance, à l’entreprise, sur au moins 30 ans.