Elle alerte contre les conséquences de la grève, La Fédération des associations des parents d’élèves dénonce le chantage

Elle alerte contre les conséquences de la grève, La Fédération des associations des parents d’élèves dénonce le chantage
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La Fédération des associations des parents d’élèves de la wilaya de Tizi Ouzou a, une nouvelle fois, exprimé, hier, son inquiétude quant aux conséquences dangereuses que peut avoir la grève qui entame sa quatrième semaine dans le secteur de l’éducation.

“Après l’appel à la sagesse pour l’un et pour les autres, nous attirons l’attention des deux parties en conflit de bien mesurer le danger qui peut être engendré par cette situation”, avertit la Fédération des associations des parents d’élèves de la wilaya de Tizi Ouzou, qui estime que ce retard qui perturbe et déstabilise les enfants dans leur scolarité, qui se retrouve plus que jamais bafouée par les effets néfastes de cette grève qui risque de nous conduire vers une année blanche, appelle chacune des parties à assumer ses responsabilités. “À la 4e semaine de grève, nous demandons à nos éducateurs de reprendre les salles de classe où nos enfants vous attendent tout en laissant vos représentants faire leur travail et suivre les dossiers ouverts par la tutelle”, interpelle, dans sa déclaration rendue publique hier, la fédération dirigée par A. Lahcène.

Dans son document, la Fédération des parents d’élèves n’a pas manqué d’épingler le ministère de l’Éducation au même titre que les syndicats grévistes qui ont fait des élèves “une monnaie d’échange”.

En ce sens, les parents d’élèves déplorent qu’au milieu de nos éducateurs que rien ne satisfait et une tutelle qui promet de travailler sur ce dossier avec la Fonction publique, ce sont les élèves qui sont pris en otage et dont on oublie le droit à l’enseignement et à l’éducation.

LG Algérie

Convaincue qu’après l’appel à la sagesse qu’elle a déjà lancé aux deux parties mais qui n’a pas été pris en considération, et même sacrifié sur l’autel de l’argent, la Fédération des parents d’élèves de Tizi Ouzou préfère cette fois lancer un appel au président de la République afin d’intervenir le plus vite possible pour venir au secours des enfants. Dans une précédente déclaration rendue publique le 8 février dernier, la même Fédération des parents d’élèves avait déjà appelé les deux parties en conflit, à savoir les syndicats et la tutelle, à mettre l’intérêt de l’enfant au-dessus de toute autre considération et exigé la reprise immédiate des cours, mais en vain. En attendant, c’est le spectre de l’année blanche qui plane toujours.

S. L