l A la suite de l’agression de notre journaliste, Asma Halimi, cette dernière a immédiatement déposé une plainte auprès des instances de la FIFA, pour traiter la malheureuse et lâche agression dont elle a été victime dans la zone mixte après le match Algérie-USA.
Après deux jours, durant lesquels la FIFA a réuni les éléments pouvant apporter des éclaircissements sur l’agression physique de Saïfi contre notre rédactrice, la FIFA a finalement entamé la procédure de son jugement.
Sur les lieux des faits, plusieurs journalistes, notamment, étrangers, ont pu apporter leurs contributions, en mettant à la disposition de la FIFA leurs témoignages mettant en cause le joueur algérien. La FIFA a aussi visionné les nombreuses caméras de surveillance de la zone mixte, où ont eu lieu les faits, et il semblerait que ces dernières accablent sérieusement Saïfi, même si ce dernier a nié toute agression sur notre journaliste et sur la chaîne qatarie et par voie de presse écrite. Ainsi, Saïfi sera jugé incessamment par la première instance mondiale, qui a des éléments très concrets prouvant la culpabilité du joueur d’El Khor. Les vidéos à l’appui ainsi que les nombreux témoignages recueillis en faveur de notre correspondante compromettent plus que jamais l’avenir sportif du mis en cause.
La FIJ appelle la FIFA à prendre des dispositions pour assurer la sécurité des journalistes
La Fédération internationale des journalistes (FIJ) a condamné les menaces et violences dont ont fait l’objet certains journalistes pendant la Coupe du monde de football qui se déroule actuellement en Afrique du Sud. Elle demande à la Fédération internationale de Football Associations (FIFA) de s’assurer de la sécurité des journalistes accrédités pour couvrir le tournoi qui se déroule pour la première fois sur le continent africain. «Le succès qu’a connu cette rencontre mondiale est dû en partie au travail des journalistes et des médias. Ils méritent une protection plutôt que des menaces et de la violence», a déclaré Aidan White, secrétaire général de la FIJ. Selon la presse, le 21 juin 2010, à la fin de la séance d’entraînement, le joueur camerounais Alexandre Song s’en est pris verbalement à Jean Robert Fouda, journaliste à Repères et à Camfoot.com, lui reprochant de propager de fausses nouvelles à son sujet en échange d’argent. D’après les témoins, le joueur aurait menacé le journaliste en ces termes : «Je te jure sur la tombe de mes enfants que tu vas le payer très cher ce que tu as raconté.» La FIJ déplore un autre incident survenu le 22 juin lorsque, à la suite de l’élimination de son équipe, le joueur algérien Rafik Saïfi a giflé la journaliste Asma Halimi du journal algérien Compétition. Cette dernière a annoncé son intention de porter plainte. La journaliste a indiqué avoir publié un article sur le joueur, avant d’ajouter que «peut-être qu’il n’a pas été satisfait».
«A l’instar des joueurs, encadreurs et administratifs, les journalistes sont également des acteurs à part entière qui ont pour rôle d’informer le public de leurs pays sur la compétition qui se déroule en Afrique du Sud.
A ce titre, leur sécurité doit être assurée», a souligné M. White. Quelques jours avant le début de la Coupe du monde, près de 8 journalistes et professionnels des médias étrangers (Portugal, Espagne et Chine) avaient fait l’objet d’agressions (parfois par des hommes armés) et de vols dans leur hôtel. La FIJ demande à la FIFA de prendre toutes les dispositions nécessaires pour renforcer la protection des journalistes durant le tournoi pour leur permettre de travailler librement et en toute indépendance.
La DGSN se saisit de l’affaire
Elle a reçu le rapport de la sécurité qui s’est déplacée avec l’EN
La sécurité, qui a accompagné l’équipe nationale en Afrique du Sud, a aussi recueilli les faits. De retour au pays depuis hier, la sécurité en question a immédiatement remis son dossier complet sur l’agression à la DGSN qui s’est saisie de l’affaire. La DGSN remettra ultérieurement son rapport au ministère de l’Intérieur, qui va traiter et statuer à son tour sur l’affaire. Ainsi, Saïfi devra s’expliquer auprès des plus hautes autorités du pays, et il sera très certainement sanctionné pour son agression, lâche et honteuse et qui porte atteinte à l’image de l’Algérie toute entière.
