L’Agence nationale de développement de l’investissement (ANDI) prévoit entre 10 000 et 12 000 projets d’investissement pour l’année en cours, contre 8 000 projets enregistrés durant l’année écoulée.
Le nombre de projets d’investissement inscrit au niveau de l’Andi est en constante augmentation. L’agence a enregistré plus de 8 000 projets en 2013 pour un volume d’investissement avoisinant 1, 742 milliards de dinars. Un résultat satisfaisant qui traduit les séries de mesures incitatives et les facilitations fiscales prises à cet effet à la faveur des précédentes lois de finances.
Ces dispositions d’encouragement renforcées davantage dans le cadre de la loi de finances pour 2014, ont permis à l’agence de prévoir un nombre assez important des projets d’investissement qui seront enregistrés à son niveau durant l’année en cours. « Nous nous attendons à un chiffre plus important en 2014 (de 2.000 à 3.000 milliards DA et à un nombre de projets entre 10.000 et 12.000 », a déclaré jeudi à Oran Mansouri Abdelkrim, directeur général de l’Agence nationale de développement de l’investissement (ANDI).
Le premier responsable qui assistait à un séminaire sur « La débureaucratisation de l’acte d’investir » organisé par son organisme avec la participation de représentants de neuf wilayas de l’Ouest, a relevé, toutefois, l’existence « encore d’une bureaucratie » de la part de certains agents de l’administration, « qui entravent l’investissement et prolongent les délais de réalisation des projets ». Les investisseurs, renchérit-il, se plaignent de la lenteur des procédures et des documents demandés, qui freinent, en quelque sorte, l’élan de l’investisseur voulant réaliser son projet dans les meilleurs délais.

« Nous ne voulons pas d’acteurs qui ralentissent la dynamique d’investissement, que ce soit des agents de l’administration ou ceux de l’ANDI. Pour cela, nous œuvrons pour davantage de sensibilisation et d’information », a souligné M. Mansouri.
K.Litamine