Elle a émis des jugements hostiles concernant les affaires internes et souveraines de l’Algérie : Bruxelles met les pieds dans le plat

Elle a émis des jugements hostiles concernant les affaires internes et souveraines de l’Algérie : Bruxelles met les pieds dans le plat

A l’issue de cette rencontre, la représentation diplomatique européenne a exprimé ses craintes sur le mode de fonctionnement du pays dont l’enjeu principal est, selon la même source, de vivre un scénario similaire à la Libye. La SEAE reproche à l’Algérie officielle-comprendre donc, de l’exécutif –  » l’absence de repères politiques « , traduit par l’immobilisme de l’Exécutif, la maladie du chef de l’Etat, l’absence de démocratie et de développement. Ces deux derniers, sont considérés par la SAE comme les deux reliefs manquants dans la topographie de la politique algérienne menée en matière de lutte contre le terrorisme.

L’autre reproche étant l’irrespect des clauses de l’accord d’association conclu entre Bruxelles et Alger en 2004.



Autant de sujets et de points soulevés, à tort ou à raison, par la représentation officielle de la diplomatie européenne et rendus publics par certains titres de presse, triés sur le volet, par la SEAE. A cela des interrogations s’imposent et se posent, à savoir pourquoi dans sa démarche de communication la SEAE n’a-t-elle pas sollicité, aussi, la presse publique, pour porter ses doléances devant l’opinion publique ?.

L’autre question étant de savoir, pourquoi la SEAE a-t-elle opté pour ce canal et non pas celui de la diplomatie algérienne, d’autant que les points qu’elle a soulevés, relèvent des stratégies algériennes, donc de l’exécutif- et non de l’opérationnel-, c’est-à-dire le peuple ? De plus, et en tenant compte des derniers entretiens que sa délégation a eue à Alger, en novembre dernier, avec les partis politiques de l’opposition et, non toute la classe politique, on se demande si Bruxelles tente d’orienter Alger vers un scenario-catastrophe, proche de celui que vit présentement la Libye. Ce qui est, en tous cas certain, c’est que l’initiative de la SEAE déborde sur les clauses de la politique de bon voisinage de l’UE avec les pays de la rive sud méditerranéenne. Il ne s’agit rien moins que d’une ingérence caractérisée dans les affaires internes et souveraines de l’Etat algérien.

LG Algérie

D. A.