Elle a clôturé son séminaire avec des décisions applicables: La Cash ne veut pas être l’unique assureur de Sonatrach

Elle a clôturé son séminaire avec des décisions applicables: La Cash ne veut pas être l’unique assureur de Sonatrach
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C’est la compagnie qui assure Sonatrach, mais la CASH gère-t-elle la rente pour autant ? «Nous ne sommes pas à Sonatrach pour gérer une rente et nous voulons être concurrentiels », répond le PDG, Mokhtar Naouri.

Lors de la conférence des cadres de la CASH, organisée pendant deux jours à Tipasa, de nombreux thèmes ont été abordés et le PDG, Mokhtar Naouri, a indiqué que chacune des compagnies d’assurance, essaie de maintenir ses parts de marché, pour améliorer son chiffre d’affaires. Et c’est d’autant plus vrai pour la Compagnie des assurances des hydrocarbures, qui assure Sonatrach.

Lors du débat, les participants ont souligné qu’il n’est pas normal que Sonatrach, qui a des filiales, fasse appel à d’autres assureurs, car Sonatrach est d’abord un des actionnaires de la CASH.

La poursuite de satisfaire l’actionnaire pousse les compagnies à poursuivre publiquement cet objectif, même s’il y a des tentatives d’ouvrir le secteur. C’est ainsi que les compagnies, y compris la CASH, lorgnent des parts de marché et tentent même de prendre des marchés, comme ceux d’Air Algérie et de Sonelgaz. Selon les responsables de la CASH, il faut prendre en compte la notion de valeur ajoutée attendue par les clients dans les grands risques, comme il faut intégrer les attentes des clients, car en demandant des couvertures, il faut aussi l’accompagner dans la visite de risque, dans leur appréciation et dans leur gestion. Le PDG a ajouté, qu’il y a des bureaux techniques qui doivent être créés à cet effet. C’est dans ce contexte, que le PDG a été nommé PDG depuis quelques mois, en remplacement d’Abdelhak Benallègue. Selon Naouri, le changement est une action normale, mais néanmoins nécessaire dans la vie des entreprises, et il vise à apporter le renouvellement des énergies et du dynamisme, seuls garants du développement et de la croissance.

Selon lui, le changement intervenu au niveau du top management de la CASH obéit à une volonté majeure : accompagner le développement de l’entreprise, dans un contexte économique de plus en plus exigeant.

«Ma nomination à la CASH Assurances, en qualité de Président directeur général, constitue pour moi l’occasion de poursuivre l’œuvre de mes prédécesseurs, à l’effet de maintenir et de renforcer sa position parmi les leaders du marché algérien des assurances», a-t-il dit, dès sa nomination.

Conscient que la vocation principale de l’entreprise réside dans la création de valeur au profit de sa clientèle, dans le respect des attentes des autres parties prenantes, la volonté du management est de poursuivre l’excellence, qui a toujours caractérisé les relations avec les partenaires.

Il s’est engagé à mettre en œuvre tous les moyens, pour relever les défis de développement de l’entreprise, tout en restant à l’écoute des besoins des partenaires, et pour fournir les produits et services qui répondront le mieux à leurs attentes.

Le P-DG veut veiller au renforcement et à la consolidation des relations avec eux, et à la mobilisation de l’ensemble de équipes, pour l’atteinte de cet objectif. Vis-à-vis des collaborateurs, la compagnie veut garantir les meilleures conditions d’exercice de leurs compétences et d’évolution professionnelle, ainsi qu’à obtenir leur engagement et leur motivation, à l’effet de contribuer au mieux au développement de la compagnie, et à la satisfaction de sa clientèle. Ces mêmes cadres, qui ont participé au débat, ont posé des questions sur la coassurance et la réassurance. Est-ce que ces concepts sont des opportunités ou des menaces ?, interrogent les intervenants.

Certains d’entre eux soulignent : «nous restons prudents, même si on a vocation d’être assureur de grands risques, et on a acquis une notoriété et une expérience»

Mais ils se demandent s’il y a des études, pour optimiser la rétention des primes au lieu de les transférer en intégralité, et d’autres posent des questions sur la réassurance.

Pourquoi la CASH n’assure-t-elle pas toutes les filiales de Sonatrach ? interroge un autre intervenant, qui explique que c’est la compagnie Sonatrach qui a décidé de mettre en place un mécanisme de réassurance, qui a été appuyé par la CASH qui a été chef de file d’un consortium de réassurance, ce qui a permis de discipliner le marché et de parler d’une même voix au marché international, et réduire la prime de réassurance, selon d’autres cadres.