La Ligue algérienne pour la défense des droits de l’homme (LADDH) a dénoncé, hier, l’interdiction des familles des disparus d’organiser leur meeting hebdomadaire devant le siège de la Commission nationale consultative de promotion et de protection des Droits de l’Homme, CCPPDH. La ligue de Boudjemâa Ghechir a, dans ce cadre, accusé la commission de Farouk Ksentini d’être derrière l’intervention des forces de l’ordre, qui ont dispersé les foules et interdit le rassemblement des familles des disparus dans la place Adis Abeba.
La Ligue algérienne pour la défense des Droits de l’Homme a condamné l’intervention des forces de l’ordre et l’interdiction du rassemblement des familles des disparus. Dans son communiqué qu’elle rendu public, hier, et dont El Khabar a une copie, la LADDH a indiqué que les familles des disparus ont le droit de savoir la vérité sur le sort de leurs proches et qu’elles ont, également, le droit de poursuivre les responsables de leur disparition. La LADDH pense aussi que la justice doit prévaloir pour réaliser la paix sociale dans le pays.