La sélection algérienne de football affrontera en amical son homologue guinéenne, mardi au stade Mustapha-Tchaker de Blida (22h00) avec comme objectif d’enclencher sa résurrection après sa Coupe d’Afrique des nations ratée au Gabon, en début de cette année 2017, et ses deux contre-performances lors des deux premières journées des éliminatoires du Mondial-2018 en Russie.
Cette rencontre intervient également avant cinq jours de la réception du Togo, le 11 en cours, toujours au stade Tchaker, dans le cadre de la première journée des qualifications de la CAN-2019 au Cameroun, et comptant pour le groupe D composé aussi du Bénin et de la Gambie.
Face à la Guinée, ce sera donc le début d’une nouvelle ère des Verts, sous la houlette de l’entraineur espagnol, Lucaz Alcaraz, engagé fin mars dernier par le nouveau président de la Fédération algérienne Kheireddine Zetchi. Un choix qui avait suscité la polémique, tout comme la première liste établie par l’ex-coach de Grenade.
« Je sais que certains n’ont pas apprécié ma nomination à la tête de la sélection algérienne, mais ce que je demande, c’est d’avoir cette chance de convaincre« , déclarait le technicien ibérique au cours de sa première conférence de presse animée à Alger, au lendemain de la signature officielle de son contrat qui s’étale jusqu’en 2019. Depuis, Alcaraz, dont il s’agit de sa première expérience à la tête d’une sélection nationale, s’est attelé à analyser les raisons des dernières déboires des Verts. Il ne s’est d’ailleurs pas empêché de faire une tournée européenne au cours de laquelle il a rencontré nombreux joueurs ayant pris part à la précédente CAN et desquels il a essayé de comprendre davantage cette subite dégringolade.
« J’ai senti en les joueurs une réelle envie de se racheter de leurs derniers échecs. C’est un signe encourageant dans la perspective de redresser la barre. Ils doivent se montrer dignes de cette responsabilité« , lançait jeudi dernier le successeur du Belge, George Leekens.
Et même s’il a gardé pratiquement la même ossature de l’effectif algérien de ces quatre dernières années, il n’en demeure pas moins qu’Alcaraz a tenté d’y apporter sa touche, en faisant appel à quelques nouveaux visages, à l’image des défenseurs Ilias Hassani (Vereya, Bulgarie), Farid Attal (Paradou AC, Algérie), et l’attaquant Idriss Saâdi (Courtrai, Belgique), tout en rappelant aussi quelques éléments recalés de la précédente CAN, à leur tête Sofiane Feghouli (West Ham, Angleterre) et Carl Medjani (Trabzonspor, Turquie), les deux capitaines des Verts, dont l’absence au rendez-vous africain avait divisé les fans des Verts.
« On a revu nos matchs de la CAN, ce qui nous a permis de tirer les leçons de nos échecs. Cette page est désormais tournée, et place maintenant à un nouveau départ », a commenté le meneur de jeu des Verts, Yacine Brahimi, qui retrouve pour l’occasion son ex-entraineur à Grenade, avec lequel il espère contribuer dans le retour rapide au-devant de la scène du »Club Algérie ».