Les participants à la 10ème édition de la manifestation « Espace vétérinaire algérien » ont plaidé, lundi à Oran, pour le développement d’une industrie locale des médicaments destinés à l’élevage.
« Il est impératif de soutenir et encourager l’industrie du médicament destiné à l’élevage en Algérie qui devra être de qualité », a souligné le président du colloque, Bendenia Saada dans une déclaration à l’APS en marge de la deuxième journée des travaux de cette rencontre ouverte dimanche et qui se poursuit jusqu’au 16 septembre.
L’intervenant a expliqué que le recours à l’importation de l’ensemble des médicaments liés à l’activité vétérinaire est motivé par la recherche de la qualité dans la perspective de préserver le patrimoine animalier et de l’améliorer.
Plusieurs vétérinaires participants à cette rencontre soutenue par le ministère de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, ont fait part de la hausse des prix des médicaments et d’une pénurie de certains dernièrement.
La hausse des prix, estimée par le président de l’espace vétérinaire à 20 pour cent, est justifié par la situation économique mondiale et à la dépréciation de la valeur de la monnaie algérienne, le dinar.
Cette hausse des prix a touché les médicaments destinés à l’aviculture et l’élevage ovin, a-t-on souligné.
La pénurie concerne certains médicaments dont le vaccin contre le Newcastle, une maladie qui affecte la volaille.
Les travaux de cette rencontre, abritée par la ville cotière d’Ain Turck, se poursuivent en ateliers traitant de la pharmacie préventive et les maladies émergentes et réémergentes, la prévention biosécuritaire en vaccination, les nouvelles approches d’alimentation et d’élevage zootechniques et l’élevage équin.
Cet espace enregistre une large participation des vétérinaires des secteurs public et privé du pays et d’experts de Tunisie, de Jordanie et d’Egypte ainsi que le représentant de l’Organisation mondiale de la santé animalière et son délégué dans la région du Maghrebin, Rachid Boukaddour.
