La course à la Maison Blanche est lancée, et déjà, les premières polémiques surgissent. Les Républicains, rivaux du clan démocrate d’Hillary Clinton, candidate à la présidence, ont ressorti les vieux dossiers en s’attaquant à l’éthique du couple Clinton. Il y a 6 ans de ça, l’Etat algérien avait octroyé un don de 500 000 dollars à la fondation Clinton afin de venir en aide aux victimes du séisme à Haïti.
Problème, la fondation Clinton a reconnu ne pas avoir soumis cette contribution au Département d’Etat à l’époque des faits. En février dernier, une affaire avait suscitée l’agitation sur les réseaux sociaux. Une information relayée par le Washington Post avait rapidement virée au scandale. Un don de 500 000 dollars avait été octroyé par l’État algérien à la Fondation Hillary Clinton, qui se révélait être une forme de lobbying camouflé par une généreuse démarche caritative. Cette semaine, Rand Paul, candidat républicain à l’investiture de son parti, demande des comptes à l’ex-première Dame des États-Unis : «Hillary Clinton doit expliquer pourquoi elle accepte de l’argent de pays étrangers qui violent les droits des femmes». Pour rappel, Washington Post avait en effet lancé une véritable bombe en dévoilant l’information selon laquelle la Fondation Clinton aurait acceptée des millions de dollars provenant de sept gouvernements étrangers pendant le mandat de Hillary Rodham Clinton comme secrétaire d’État, y compris une donation ayant violé son accord d’éthique avec l’administration Obama. De telles sommes données à cette fondation ont évidement fait scandale à cause des liens étroits qu’entretenait l’œuvre de bienfaisance avec le secrétariat d’État lors des faits. Les responsables de la fondation ont reconnu qu’ils auraient dû demander l’approbation en 2010 du bureau d’éthique du département d’État, tel que le requiert la convention pour les nouveaux bailleurs de fonds du gouvernement, avant d’accepter un don de 500 000 dollars du gouvernement algérien .
SourceAlgérie Focus
