Élections locales : un “CD” fait perdre 100 communes à Bengrina

Élections locales : un “CD” fait perdre 100 communes à Bengrina

Le rendez-vous électoral n’est plus loin. Les partis politiques qui vont y prendre part redoublent d’inventivité pour souligner les obstacles auxquels ils font face. Après les signatures, voilà que les choses prennent une tournure plus moderne.

C’est notamment le cas du parti de Bengrina qui affirme avoir perdu pas moins de 100 communes à cause d’un « virus ». En effet, des instances politiques concernées par les élections locales en perspective accusent l’Autorité nationale indépendante des élections (ANIE) de leur faire perdre des listes électorales. Leur ticket gagnant pour réserver des sièges aux conseils de wilaya et de l’APC serait bafoué par les conditions prohibitives de l’ANIE.

Le CD, destiné à remplir les formulaires électorales est un véritable cauchemar pour les partis, engendrant la perte d’un bon nombre de listes électorales suite à un « virus ». Le mouvement El Binaa dont le président est Abdelkader Bengrina, affirme avoir perdu 100 communes à cause dudit CD. Jugeant cette méthode d’inefficace, cette dernière nécessite énormément de temps afin d’y inclure les centaines de formulaires.

Selon Abdelouahab Kali, le directeur de l’organisation du mouvement El Binaa, leur parti avait pour vision de toucher toutes les communes du pays pour un changement totalement inclusif. Une vision obstruée par « la bureaucratie ». En dépit de l’entrave informatique, le mouvement El Binaa a réussi à couvrir près de 54 wilayas et a faire parvenir ses listes à plus de 600 communes.

le FFS a également son mot à dire sur les élections

Alors que certains critiquent un CD obstruant leur participation aux élections, le FFS qui avait annoncé sa participation aux prochaines élections locales s’en prend à la loi électorale. A ce sujet, Youcef Aouchiche, le secrétaire général de FFS a déclaré lors de la conférence nationale économique et sociale organisée par son parti « la nouvelle loi électorale est une véritable déclaration de guerre contre les partis politiques et tout ce qui est organisé ».

Les obstacles se multiplient pour le FFS, car en plus des difficultés pour collecter les signatures, des communiqués de directions régionales appelaient au boycott suite à leur annonce officielle de participer au scrutin.