Élections locales : Les indépendants font de l’ombre aux partis politiques

Élections locales : Les indépendants font de l’ombre aux partis politiques
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Les indépendants font de l’ombre aux partis politiques. Les postulants à la municipalité ont fini par sceller le sort des partis politiques qui peinent à se frayer un chemin au sein des foules dont les yeux restent rivés sur les nouveaux espoirs qui semblent se profiler du côté des candidats sans aucune couleur politique. Le principe de la formation politique semble souffrir de discrédit.

Le slogan partisan s’avère inefficace et sonne faussement chez les citoyens, las de promesses jamais tenues et préfèrent tourner le dos comme pour exorciser une mauvaise page qu’il faut vite tourner. La campagne pour les élections des Assemblées populaires communales et de wilaya qui arrive à son 6eme jour se poursuit austèrement. C’est même en dépit des sorties et interventions des chefs de partis politiques qui tentent de booster la campagne de leurs poulains en parcourant le pays.

Une chance que n’ont pas les candidats indépendants, livrés à leur propre sort. Démunis pour la plupart d’entre eux, les candidats des 151 listes d’indépendants briguant la commune et ceux des 24 autres listes des indépendants candidats à l’APW ne comptent que sur leur popularité, leur famille ou tribus. Mais, ce n’est pourtant pas une raison pour ces petits « David » d’abdiquer face aux Ouyahia, Ould Abbes, aux Ghoul, les Benyounes et autres « Goliathes » de la politique algérienne.

Certaines têtes de listes indépendantes semblent même donner du fil à retordre aux formations politiques à l’instar de celles du FLN, du RND et autres Islamistes qui, elles, usent de moyens intéressants ainsi que d’une longue expérience dans l’exercice électoral parfois même empreint d’opacité. A Alger centre par exemple, l’unique candidat indépendant, Abdelhakim Bettache semble bien parti.

Tambour battant, le P/APC sortant mène une campagne digne d’une grande formation politique. Omniprésent à travers ses permanences, sillonnant le centre de la Capitale, il semble savoir ou chercher son électeur. Son travail de proximité risque de porter des fruits dont l’odeur commence à titiller les narines des autres concurrents qui tentent vaille que vaille de s’attirer la sympathie des électeurs, désabusés par le passé récent.