Elections locales : le FFS fait son bilan

Elections locales : le FFS fait son bilan

Le parti du Front des forces socialistes s’est félicité des résultats qu’il a réalisés à l’issue des dernières élections locales tenues le 27 novembre dernier, affirmant que c’était une « réussite », en raison des « acquis » réalisés.

Intervenant ce samedi lors d’une conférence de presse consacrée à l’évaluation des résultats obtenus, le premier secrétaire du parti, Youcef Aouchiche a affirmé que « la participation du FFS aux locales est une réussite puisque ça nous a permis de réaliser plusieurs acquis, à la lumière des résultats ».

En effet, Aouchiche a déclaré : « Nous pouvons dire aujourd’hui objectivement que notre participation est une réussite à plus d’un niveau et a atteint ses objectifs en réalisant de nombreux acquis ».

À ce propos, il explique que les acquis de son parti lors des dernières échéances électorales étaient de réhabiliter l’acte politique noble et son rôle au sein de la société. Pour lui, le FFS a « réalisé son défi à travers un discours de dialogue et de concertation, comme outils civilisationnels pour la résolution de conflits et les plans de violence ».

Des acquis malgré « un climat politique sensible et complexe »

Il convient de rappeler que le vieux parti de l’opposition a gagné 898 sièges dans 47 communes et 40 sièges APW dans deux wilayas lors dernières élections locales. Selon l’intervenant, « ces chiffres prouvent l’engagement des citoyens dans le projet national du FFS ».

En outre, le premier secrétaire du parti a tenu à préciser que ces élections « se sont déroulées dans un climat politique sensible et complexe, caractérisé par l’ambiguïté … et la poursuite de la crise politique multiforme ».

Ce climat a été également caractérisé, selon le même intervenant, par « l’élargissement continu du fossé de la confiance entre le peuple et les autorités et la croissance terrifiante du phénomène de réticence politique ».

Cette crise politique, ajoute Aouchiche « a donné naissance à une crise économique et sociale, qui ne font que se compliquer » parallèlement avec « l’absence de solutions réalistes de la part de l’autorité qui poursuit la politique de fuite en avant en imposant des approches superficielles de problèmes aussi complexes ».