Élections locales : “la démarche exceptionnelle” du PT de Hanoune

Élections locales : “la démarche exceptionnelle” du PT de Hanoune

Au-delà de tout autre calcul, les élections locales anticipées constituent un véritable casse-tête pour les partis de l’opposition. Face à l’enjeu majeur qu’elles constituent, les rangs de ces partis peinent à se resserrer autour d’une décision tranchée quant à la participation.

Chez le parti des travailleurs, « la situation exceptionnelle » engendre « une démarche exceptionnelle ». Et c’est pour cela, le parti a décidé de laisser le choix de participer ou non aux, prochain scrutin à ses militants.

À l’issue de la session hebdomadaire du bureau politique du parti de Hanoune, tenue hier dimanche, le PT a fait état d’une « situation exceptionnelle induite par la régression tous azimuts et qui a généré un état d’esprit exceptionnel général à l’égard du processus électoral y compris les élections locales anticipées ».

Suite de quoi, le parti « a dégagé une démarche exceptionnelle qui consiste à laisser aux militants(e) la liberté d’exercer leur libre arbitre à l’égard du prochain scrutin ». À cet égard, le bureau politique devra se réunir « le 1er octobre prochain et appréciera le bilan de la campagne politique en cours », indique-t-on encore.

« Les deux positions sont légitimes et fondées »

La démarche inédite du parti a été adoptée en considérant qu’il s’agit d’une « question tactique non principielle ». D’ailleurs, les deux propositions (participer ou pas au prochain scrutin) sont toutes les deux légitimes et fondées, selon le parti.

Dans ce sens, le parti de Louisa Hanoune précise dans son communiqué que « le Secrétariat du bureau politique rappelle que le CC a décidé dans sa session du 03 septembre, à l’issue de la discussion générale, de ne pas soumettre la question des élections au vote ».

Cela est intervenu « considérant qu’il s’agit d’une question tactique non principielle et que les positions qui se sont exprimées, celles en faveur de la participation comme celle pour la non-participation sont toutes les deux légitimes et fondées ».