Elections locales : La campagne connait du retard et un début timide

Elections locales : La campagne connait du retard et un début timide
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La campagne électorale pour les élections locales du 29 novembre prochain a connu un lancement timide dimanche et même lundi à travers le territoire national et les responsables des partis politique engagés dans cette compétition électorale ont entamé leurs sorties sur le terrain, avec l’espoir de convaincre les citoyens, non seulement d’aller voter, mais en plus, choisir leurs listes respectives.

Il est vrai que les campagnes électorales commencent généralement de façon timide et il n’y aucune raison que le double scrutin du 29 novembre fasse exception, mais pour cette fois, certaines circonstances ont aggravé le phénomène, avec notamment le retard accusé dans l’installation des commissions locales de surveillance des élections.



Cette a engendré un autre retard concernant l’attribution des numéros d’identification des listes des candidats, comme cela a été dénoncé ce mardi par le FFS qui a fait état de la non-inscription des noms des partis politiques sur les sites d’affichage.

Cette lacune est due principalement au retard accusé dans l’installation des commissions de wilayas dont l’une des missions est justement d’organiser les tirages au sort en vue d’attribuer les numéros d’identification des listes, et les porter ensuite sur les différents panneaux d’affichage éparpillés à travers le territoire national.

Dans certaines wilayas, même les salles et autres lieux appelés à accueillir les meetings et les sorties électoraux n’ont pas encore été désignés.

Ces problèmes n’ont bien entendu pas empêché les partis politiques de se lancer dans la bataille électorale, à travers des meetings et autres conférences animés dans différentes wilayas du pays, comme à Constantine où Louisa Hanoune du PT a dénoncé les convoitises et les intimidations étrangères.

De son côté, Ali Fawzi Rebaïne de Ahd 54 a appelé, à partir de Blida, à renforcer les prérogatives des élus au moment où à partir de Tébessa, Belkacem Sahli de l’ANR, évoquait la nécessité de rétablir la confiance entre l’électeur et l’élu.

D’autres partis politiques engagés dans cette élection ont lancé leur campagne, en organisant des rencontres internes comme le FLN et le RCD, alors que le FFS a choisi de commencer sa campagne avec une conférence de presse animée par son candidat tête de liste APW à Tizi Ouzou.