Élections locales : après Makri, Djaballah fustige l’ANIE

Élections locales : après Makri, Djaballah fustige l’ANIE

Les élections locales prévues pour le 27 novembre prochain approchent à grand pas. Plusieurs partis politiques ont livré leurs propres lectures quant à la participation ou pas à ce scrutin. Après les positions adoptées par le PT, le FFS et le MSP. Le Front de la justice et du développement (FJD) présidé par Abdallah Saad Djaballah est sorti lui aussi de son silence.

En effet, les deux partis islamistes, à savoir le MSP et le FJD s’accordent à critiquer les démarches entreprises par l’Autorité nationale indépendante des élections. Suite à une réunion périodique de son bureau exécutif, le MSP a émis des réserves concernent l’organisation de ces élections.

En premier lieu, les membres du parti islamiste ont critiqué le recours des autorités à « l’article 200 de l’arrêté présidentiel » qui n’a pas été reconsidéré. En suite le parti de Aderrazak Makri a déploré « Le retard de l’autorité indépendante à remettre les dossiers de candidature et les formulaires de collecte de signatures aux partis politiques, dans un certain nombre de wilayas ». Ce qui crée par conséquent « un retard dans le délai pouvant aller jusqu’à dix jours à compter des délais accordés aux partis et candidats ».

Cependant, le nombre de signatures exigé aux partis politique, a été la goutte qui a fait déborder le vase. 800 000 formulaires de signature sont imposés pour les prochaines élections locales. Alors que, seulement 50 000 ont été exigé pour les élections présidentielles et 25 000 pour les dernières élections législatives.

Abdallah Djaballah rejoint le MSP dans ses positions

Le président du parti du Front de la justice et du développement a, lui aussi, émis de vives critiques quant à la condition relative à la collecte 800 000 parrainages d’électeurs, selon ce qu’a rapporté nos confrères du quotidien le Soir d’Algérie.

Les membres de ce parti islamiste ont qualifié de « limitées » les modifications apportées à la loi électorale parue dans la récente ordonnance présidentielle. Cette loi vise à restreindre la participation des partis politiques à la prochaine compétition électorale.

À cet effet, Djaballah appelle toutes les « forces politiques sérieuses et celle de l’opposition à la coordination pour réhabiliter l’acte politique organisé et faire face ensemble aux pratiques visant le noyautage de la scène politique nationale et d’éloigner les partis de leurs missions constitutionnells». C’est ce qu’a été mentionné en tout cas dans le communiqué sanctionnant les travaux d’une session du conseil consultatif national du FJD.