Elections locales : Alors que Gaid Salah exhorte l’armée à grantir un climat de sécurité le 23 novembre 180.000 policiers sur la brèche

Elections locales : Alors que Gaid Salah exhorte l’armée à grantir un climat de sécurité le 23 novembre 180.000 policiers sur la brèche

Il s’agit d’un véritable plan de maillage du territoire national qui se mettra en branle 72 heures avant le début du scrutin.

Alerte maximale chez les services de sécurité en prévision des élections locales du 23 novembre prochain. Le risque zéro n’existe pas certes, mais il n’est pas question de baisser la garde et l’Etat ne lésine pas sur les moyens et les hommes. Dans une allocution d’orientation prononcée à la 2ème Région militaire, à Oran, le chef d’état-major, Ahmed Gaïd Salah a exhorté les militaires à «veiller, avant, pendant et après les élections, à garantir un climat de sécurité et un environnement stable, et à réunir toutes les conditions adéquates permettant à nos frères concitoyens, de s’acquitter de leur devoir national, en toute liberté, quiétude et sérénité», a-t-il affirmé. Dans cette dynamique électorale, la Dgsn a mobilisé de son côté pas moins de 180.000 policiers parmi lesquels 50.000 seront répartis sur les 4861 centres de vote et le reste au niveau des 31676 bureaux. De même que des brigades antiémeute sont mises en alerte pour parer à toute éventualité de perturbation du déroulement du vote. Ce maillage est renforcé par des unités d’intervention rapide qui sont mises sur le pied de guerre 24 heures sur 24. A ces moyens terrestres, la Dgsn mobilise également des moyens aériens puisque l’opération de vote sera supervisée par 13 unités aériennes. Aux alentours des centres de vote des rondes policières seront effectuées régulièrement 72 heures avant le début du scrutin. Parallèlement, toutes les mesures seront prises pour fluidifier la circulation et les barrages seront renforcés. Il s’agit d’un véritable plan de maillage du territoire national qui se mettra en branle 72 heures avant le début du scrutin. Mais à voir le nombre de personnes concernées par cette élection, on comprend que cette mobilisation est loin d’être un délire sécuritaire. Aux 17 millions d’électeurs qui composent le corps électoral, l’élection du 23 novembre prochain a atteint 165 000 candidats pour les Assemblées populaires communales (APC) et 16 600 pour les Assemblées populaires de wilayas (APW). C’est la quiétude de tout le monde qu’il va falloir assurer et pour ce faire, cela nécessite des moyens et un réglage strict des mécanismes et une collaboration parfaite des services de sécurité. En plus des 180.000 policiers, il y aura certainement autant de gendarmes qui seront également mobilisés pour sécuriser le scrutin, notamment en dehors des zones urbaines. A l’évidence, ces mesures ne seront pas mises en place sans un plan complémentaire des services de la Protection civile qui seront en alerte le jour «J». Ces éléments seront également présents au niveau des centres et bureaux de vote, a-t-on appris, pour intervenir en cas d’urgence. Ces mesures de sécurité ne seront pas levées aussitôt, puisque au lendemain de l’élection, les mesures resteront maintenues au niveau des espaces publics.

Le terrorisme est réduit à sa plus simple expression en Algérie ce qui est un fait reconnu de par le monde.

Mais le souvenir d’une Algérie à feu et à sang est prêt à être remis au goût du jour. A la moindre explosion d’une bombinette le jour du vote, l’information fera le tour de la planète pour expliquer au monde que l’Algérie renoue avec la violence terroriste. C’est cette situation que les autorités algériennes s’échinent à éviter.