FFS
Le parti décide de participer au scrutin
C’est à l’issue de la session extraordinaire de son conseil national tenue hier au siège de son parti que le FFS s’est enfin décidé à annoncer sa participation aux élections législatives prévues le 10 mai 2012.
L’annonce en a été faite par le premier secrétaire du parti, M. Ali Laskri. « Le FFS a décidé de participer aux prochaines élections législatives», a-t-il simplement déclaré à la presse en marge de la réunion. Mais pour les observateurs de la scène nationale, cette annonce ne constitue pas réellement une surprise et ce même si du côté du FFS, on a tenté d’entretenir le suspense jusqu’à la dernière minute. En effet, l’évolution politique de ces dernières semaines laissait présager l’annonce de cette décision qui aura cependant nécessité l’organisation de plusieurs rencontres. Dans son message adressé hier aux membres du conseil, réunis à huis clos, M. Aït Ahmed a déclaré que son opinion concernant cette élection «est faite depuis un certain temps» mais qu’il avait «tenu à prendre la température au sein du parti» et à s’imprégner des délibérations des militants avant de se prononcer. Ce qui confirme que la décision du président du FFS était prise depuis un moment. Pour preuve, dans l’intervention écrite qu’il avait adressée aux participants à la convention nationale organisée par le parti le 17 février dernier, il avait estimé que le boycott des législatives « ne constituait pas une alternative efficace à la participation». Ce que d’aucuns n’avaient pas manqué d’interpréter comme un signal en faveur de la participation. Mais le président du FFS rappellera qu’il avait «suivi et lu attentivement» leurs débats et remarques, inquiétudes et attentes. Et c’est sur cette base, dira-t-il , qu’il s’en est «trouvé conforté» dans ses convictions et dans sa décision. Dans son message d’hier, le président du FFS a expliqué les raisons de sa décision de prendre part aux élections législatives et a souligné ce qui était attendu de cette participation. «Notre conception de la participation électorale n’est pas la même que la leur : nous nous investissons dans la mobilisation des citoyens en vue d’une finalité politique collective», a-t-il indiqué. Ainsi, pour Aït Ahmed, «la participation à ces élections est une nécessité tactique» pour le FFS qui s’inscrit en droite ligne de sa «stratégie de construction pacifique de l’alternative démocratique». Conscient cependant du fait que la participation du parti aux prochaines joutes électorales ne manquera pas de susciter parmi les militants quelques appréhensions, Aït Ahmed tentera de les dissiper en affirmant que le FFS prendra toutes les précautions nécessaires pour éviter de reproduire le scénario de 1997, date de sa dernière participation aux élections. «Nous pouvons, nous devons et nous allons nous donner les moyens du contrôle de notre participation», a-t-il affirmé, en soulignant que «cette participation a tiré les enseignements de nos lacunes de 1997, et nous allons tout mettre en œuvre pour les combler», a-t-il notamment indiqué en guise d’assurance. «Notre but ne réside pas dans un quota de sièges à atteindre. Notre but est dans la remobilisation politique et pacifique de notre parti et de notre peuple. C’est là l’essentiel de notre décision. Remettre du mouvement dans le statu quo », a-t-il encore affirmé. Dans l’après-midi les participants, toujours à huis clos, ont examiné les modalités d’organisation de la participation aux législatives sur le terrain et la mobilisation des citoyens à cet effet. Lors de la conférence de presse que le premier secrétaire du parti animera aujourd’hui, l’occasion lui sera donnée de revenir sur la décision du FFS. Ce qui est sûr, c’est que Aït Ahmed assume pleinement la décision de son parti : «Nous n’avons aucune leçon à recevoir», a-t-il déclaré à l’attention de ceux qui seraient tentés de la lui reprocher.

Nadia K.
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M. Belkhadem à tizi ouzou
“Il est impératif d’impliquer les jeunes dans la vie politique”
Le secrétaire général du Front de libération nationale, M. Abdelaziz Belkhadem, a soutenu hier à Tizi-Ouzou, que la jeunesse algérienne ne doit pas perdre espoir en son pays qui dispose d’un riche potentiel qui lui permet de devenir un pays émergent. Intervenant devant des centaines de jeunes venus assister à la rencontre de wilaya sous le thème de «La jeunesse et la participation politique», organisée par la section jeunesse et étudiants de la mouhafadha du FLN à la maison de la Culture Mouloud-Mammeri, M. Abdelaziz Belkhadem a invité les jeunes et les étudiants et à travers eux tout le peuple algérien à garder espoir en leur pays et à ne pas écouter ceux et celles qui noircissent le tableau. «Il ne faut pas désespérer de votre pays qui a un potentiel qui lui permet d’être un pays émergent, comme il ne faut pas écouter ceux qui noircissent le tableau et encouragent la harga, le désespoir», a lancé le secrétaire général du FLN aux jeunes militants de son parti, sous leurs applaudissements nourris, avant de les sensibiliser sur l’obligation de continuer à avoir confiance en leur pays et à ne pas céder à certains discours visant à tuer l’espoir qui anime la jeunesse algérienne.
M. Belkhadem, tout en reconnaissant que la vie dans notre pays n’est pas tout à fait rose, estime toutefois qu’elle n’est pas aussi sombre que veulent le faire croire certaines parties.
«Certes, il y a beaucoup d’insuffisances, mais ce qui a été réalisé dans notre pays n’est pas peu, et mérite d’être cité », dira-t-il, avant de rappeler à l’assistance, notamment la majorité des jeunes, qu’«en 1993 notre pays était au bord de la faillite parce qu’il ne pouvait même pas payer les services de la dette extérieu re». Il a également ajouté que durant les années 1990, les Algériens cherchaient uniquement la sécurité qui est actuellement une réalité palpable grâce aux différentes initiatives portant concorde civile et réconciliation nationale.
S’adressant toujours aux jeunes, le premier responsable du FLN a souligné l’impérative nécessité d’impliquer cette frange importante de la population de notre pays dans la vie politique en lui réservant des places respectables dans les listes électorales du parti aux élections législatives du 10 mai prochain.
Evoquant ces élections, le secrétaire général du FLN a indiqué que son parti «qui n’est pas et ne le sera jamais contre la création de nouveaux partis politiques qui se doivent toutefois d’apporter un plus à la scène politique nationale» est le premier parti à insister et à revendiquer la transparence des législatives prochaines, avant de préciser que «le Front de libération nationale sortira toujours vainqueur de toutes les tentatives visant sa déstabilisation». Selon l’animateur du meeting, le FLN pratique la démocratie depuis sa création à ce jour, et pour étayer ses propos il a rappelé qu’il est le douzième secrétaire général du FLN contrairement à d’autres qui sont restés advitam-eternam à la tête de leurs partis. Il a également précisé que le FLN est à l’aise par rapport à son idéologie qui est inspirée de la déclaration du 1er novembre 1954 laquelle a insisté sur le caractère républicain, démocratique et populaire dans le cadre des préceptes de l’Islam, de l’Algérie.
«Nous sommes contre toute surenchère sur les éléments essentiels de l’identité nationale, l’Islam, l’arabité et l’amazighité, comme sur l’idéologie de chaque parti», a tranché M. Belkhadem, en insistant que le programme de son parti est promoteur dès lors qu’il porte l’histoire et l’espoir.
Bel. Adrar
Louisa Hanoune
“La campagne électorale doit être basée sur les programmes des partis”
Le PT appelle à un contrôle rigoureux du financement de la campagne électorale.
Les prochaines échéan-ces seront «décisives et un test difficile pour le peuple algérien», tel est le constat fait, jeudi, par la secrétaire générale du Parti des travailleurs, Mme Louisa Hanoune, à l’ouverture des travaux du bureau politique (BP) de son parti
Mme Hanoune a insisté sur la nécessité d’un contrôle «rigoureux» des sources de financement de la campagne électorale pour tous les partis qui vont participer aux prochaines élections législatives prévues le 10 mai prochain.
Charité bien ordonnée commençant par soi-même, elle a souligné à ce propos que le PT «est disposé à divulguer les sources de financement de sa prochaine cam- pagne» qui, a-t-elle précisé, « proviennent des indemnités de fin de mandat de ses députés, des cotisations de ses adhérents et de ses sympathisants».
Evoquant les enjeux des futures élections, la secrétaire générale du PT a indiqué que «les prochaines législatives représentent une véritable bataille entre le pourrissement et la refondation politique, entre la démocratie et la destruction du multipartisme, et enfin entre le mandat démocratique et la mainmise du monde des affaires et des finances sur l’avenir de l’Algérie et la souveraineté populaire que traduira l’Assemblée constitu- ante», a-t-elle ajouté.
Pour la secrétaire générale du PT, «les pouvoirs publics doivent prendre des mesures pour la lutte contre tous les facteurs de corruption et d’influence de l’argent sur la source de décision». Concernant la préparation de ces élections, Mme Hanoune a fait état de ce qu’elle a appelé «des dépassements» ayant touché des listes électorales dans certaines wilayas, appelant à la mise place d’une «commission d’enquête» et déplorant par ailleurs «la baisse du niveau politique grave en raison de l’émergence d’un très grand nombre de partis politiques qui n’ont rien apporté de nouveau».
Apparemment optimiste quant à la suite des événements, elle a souligné que ces élections doivent permettre l’instauration d’une «véritable» démocratie. La secrétaire générale du PT a estimé que des «pressions» s’exercent sur l’Algérie et que la participation en masse des citoyens aux prochaines élections «mettra fin à cela».
Mme Hanoune a indiqué, dans ce contexte, que le gouvernement doit donner aux citoyens des garanties et des gages pour qu’ils participent aux élections en étant sûrs que le scrutin ne sera pas entaché de fraude.
«Ces garanties consistent en le changement total de l’encadrement des bureaux de vote et dans le contrôle du financement de la campagne électorale des ministres candidats afin de s’assurer qu’ils n’utilisent pas les fonds publics dans leur campagne», a-t-elle précisé. Elle a appelé, en outre, à l’ouverture d’enquêtes pour contrôler ces financements, soutenant que «certains partis politiques sont financés par des hommes d’affaires ou des pays étrangers».
Sur le déroulement de la campagne électorale, elle a estimé qu’elle «ne doit aucunement être idéologique mais être basée essentiellement sur les programmes des partis».
En terme d’enjeu, elle a considéré que les prochaines législatives vont donner naissance à une Assemblée qui sera «de fait constituante», relevant qu’elle aura «l’importante mission d’amender la Constitution ou de mettre au point une nouvelle constitution». «Cette nouvelle constitution sera le couronnement du processus de restauration de la paix, de la réconciliation nationale et de la reconstruction nationale sur tous les plans », a-t-elle enfin estimé.
Hamida B.
RND
La sensibilisation à l’ordre du jour à Sidi Bel-Abbès
Des rencontres avec les militants, des déplacements dans les quartiers et des débats avec quelques corporations notamment le bâtonnat. Tel est le programme au quotidien du RND. La démarche se veut beaucoup plus une halte pour faire une évaluation d’un parcours et faire face aux exigences de l’étape marquée par la préparation d’une échéance assurément capitale au vu de la portée des réformes engagées.
La sensibilisation autour de cette consultation pour évidemment une participation massive semble être le souci majeur des cadres et élus du bureau de wilaya qui se sont investis déjà sur le terrain. Effectivement, tout un programme est mis en œuvre pour les besoins de l’opération par notamment le sénateur, M. Boutkhil Brahim qui compte sillonner le territoire de la wilaya à l’effet d’impliquer un mouvement associatif et de toucher le maximum de citoyens. Le coup d’envoi a été donné dimanche dernier par la constitution d’un comité appelé justement à relever l’importance du rendez-vous et la nécessité de lui attribuer une dimension grâce à la valorisation d’une notion citoyenne. Président également d’une association caritative à la forte résonance de par l’impact de ses actes, l’élu de la nation en question ne s’empêche pas également d’utiliser ce canal pour mieux véhiculer le message et inciter le citoyen à accomplir avec objectivité et responsabilité ce devoir… Aussi, le discours prononcé récemment par le secrétaire général, Mr.Ahmed Ouyahia, à l’occasion du 15e anniversaire de la création de cette formation, a été au centre d’une campagne d’explication pour situer sa portée et fixer une base sur les enjeux du contexte et les défis à relever prochainement pour la consolidation d’une paix rétablie et d’une stabilité restaurée et la redynamisation d’un processus de reconstruction nationale. C’est dire toute la dynamique observée au niveau des instances de base de cette formation politique et l’engagement de ses représentants. « Notre préoccupation fondamentale reste la participation massive le jour du scrutin. Quant aux résultats, il incombe au citoyen de faire son choix. Un choix obéissant impérativement aux convictions autour des programmes à proposer… » Devait nous confier le sénateur Boutkhil en marge d’une réunion de préparation de cette vaste campagne. Le coup d’envoi semble bien être donné par les représentants de ces formations soucieuses de l’implication citoyenne…
A. B.
MNL
Un « programme d’urgence » touchant tous les secteurs
Le Mouvement des nationalistes libres (MNL) a dépassé le stade de la critique de la situation du pays et propose un « programme d’urgence » dans tous les secteurs d’activité, a indiqué hier à Alger le président du Mouvement, M. Abdelaziz Ghermoul, à l’ouverture du congrès constitutif du MNL, dont les travaux ont débuté la veille en commissions. « L’étape de la critique est dépassée pour nous et nous proposons un programme d’urgence dans les différents secteurs, pouvant constituer une alternative à la situation politique actuelle du pays », a déclaré M. Ghermoul devant les 712 délégués représentant 45 wilayas à ce congrès. « Si nous sommes partisans du changement, cela ne veut pas dire que nous sommes uniquement pour le changement de visages et des personnalités qui nous gouvernent « , a-t-il encore affirmé. Il a estimé, à ce propos, que l’Algérie se trouvait dans une situation qui « impose un changement de la base au sommet ». Il est temps, a-t-il martelé, de tourner la page de la critique et du constat pour inaugurer, a-t-il préconisé, celle du travail et de l’action. Pour M. Ghermoul, le MNL est porteur d’un programme « d’urgence » dans tous les domaines et secteurs, allant de la cellule familiale, en passant par l’éducation, l’économie et le secteur social, jusqu’à la réforme de la pratique politique dans le pays. Il a plaidé, en outre, pour la « reconstruction » de l’Algérie sur la base de son identité nationale dans sa triptyque Islam, Arabité et Amazighité. « Nous devons trancher définitivement la problématique de l’identité nationale afin de permettre aux Algériens de vaincre leurs craintes et leurs peurs », a ajouté ce chef de parti. Les travaux du congrès constitutif du MNL se sont poursuivis avec la lecture et l’adoption des rapports des commissions de validation des mandats, du statut et du règlement intérieur ainsi que celui relatif à la déclaration de politique générale. Le congrès du MNL doit clore ses travaux dans la soirée du vendredi avec l’élection de ses instances dirigeantes
Miloud Chorfi
L’intégration de la femme et des jeunes pour un Parlement pluraliste
Le porte-parole du Rassemblement national démocratique (RND), M. Miloud Chorfi, a indiqué jeudi à Aflou (Laghouat) que l’intégration de femmes et de jeunes aux listes électorales lors des prochaines législatives reflète un « pari pour la formation d’un Parlement pluraliste et fort ». Se félicitant des dispositions prises pour garantir un scrutin « transparent, honnête et crédible », le porte-parole du RND a exprimé la « confiance totale » de son parti en la justice algérienne qui, à travers ses magistrats, est appelée à superviser le processus électorale. « Avancer des allégations de fraude concernant la prochaine échéance électorale, est une justification préalable de l’échec », a estimé M. Chorfi.
« Il n’existe pas de garanties plus que celles mises en place actuellement, à l’instar du caractère juridique entourant la commission nationale de surveillance des élections législatives, composée de représentants des formations politiques, en plus de l’utilisation d’urnes transparentes et la remise d’une copie des PV de dépouillement aux représentants des partis », a soutenu M. Chorfi. Dans ce cadre, il a appelé les citoyens et la société civile à se mobiliser et à mener des actions de sensibilisation pour une « participation massive » aux prochaines élections, eu égard à la « sensibilité de la conjoncture et à l’importance de ce rendez-vous pour la réussite des réformes et la consolidation de la démocratie », a-t-il souligné. M. Chorfi a indiqué, par ailleurs, que le RND ne nourrit « aucun complexe » vis-à-vis des nouveaux partis qui ont obtenu leur agrément et voit en eux, en revanche, un « enrichissement de la scène politique nationale ».
Ahd 54
M. Rebaïne appelle à un financement de la campagne électorale
Le président du parti Ahd 54, M. Fawzi Rebaïne, a appelé, jeudi dernier à Relizane, au financement de la campagne électorale des prochaines législatives afin qu’il n’y ait pas de « partis riches et d’autres pauvres ». Le président de Ahd 54, qui s’exprimait lors d’un regroupement de ses militants, a appelé au financement de la campagne électorale des prochaines législatives « afin de garantir une équité et une justice et pour qu’il n’y ait pas de partis riches et d’autres pauvres ». M. Rebaïne a souligné la nécessité de permettre aux citoyens « de s’exprimer en toute transparence » aussi bien lors des élections législatives que de la révision de la Constitution. « Celle-ci doit être faite par voie référendaire », a-t-il dit. Il a émis, par ailleurs, des réserves sur la commission nationale de surveillance des élections, estimant que les magistrats « n’ont pas d’expérience dans ce domaine et que leur nombre est insuffisant pour couvrir toutes les communes du pays ». Dans ce cadre, il a considéré « nécessaire » la présence d’observateurs de l’UE et de l’ONU pour suivre le déroulement du scrutin du 10 mai prochain. M. Rebaïne a indiqué également que le « citoyen est libre d’aller voter ou de s’abstenir », ajoutant que « l’accomplissement de ce droit civique ne peut être fait que s’il y a une volonté réelle de changement ». Il a enfin longuement abordé la situation socio-économique du pays, insistant sur la nécessité de permettre aux jeunes d’accéder à des postes de responsabilité à tous les niveaux.
PJ et MCL
Le récépissé de dépôt du dossier constitutif dans la poche
Le Parti des Jeunes (PJ) et le parti Mouvement des Citoyens Libres (MCL) ont reçu jeudi dernier le récépissé de dépôt de leur dossier constitutif, a annoncé le ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales dans un communiqué. La Direction de la vie associative du ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales a délivré jeudi un récépissé de dépôt de dossier constitutif à MM. Hamana Boucherma, coordinateur général du PJ et M. Mustapha Boudina, président du parti Mouvement des Citoyens Libres (MCL) » a indiqué le communiqué.
Mascara
12.279 nouveaux inscrits sur les listes électorales
L’opération portant révision des listes électorales a pris fin à Mascara le 24 février dernier. Dans le cadre de la campagne de sensibilisation menée tant au niveau des villes que dans les campagnes, les groupes de travail ont rendu visite à 81.504 familles. Cette opération a permis de relever que 7.145 personnes étaient non inscrites sur les listes électorales, alors que 2.744 personnes ont été rayées pour différents motifs. Les jeunes inscrits pour la première fois sur les listes électorales sont au nombre de 12.279. Le nombre total des électeurs pour la wilaya se chiffre à 502.446 citoyens appelés à se rendre aux urnes dans 289 centres et 1.188 bureaux de vote. La wilaya compte 8 nouveaux centres ouverts dans les villes, villages et campagnes pour permettre aux citoyens de s’exprimer avec toutes les facilités. L’on compte également l’ouverture de 51 nouveaux bureaux. L’opération du vote sera assurée par 9.761 encadreurs. La wilaya de Mascara verra la participation de plusieurs partis politiques pour 10 sièges à pouvoir. Le retrait des fiches de participation aux élections se fera au niveau de la wilaya. Tout est mis en œuvre pour la réussite de cette échéance électorale du 10 mai 2012.
A. GHOMCHI
Surveillance du scrutin :
Création aujourd’hui de l’Observatoire national de la société civile
La création de l’Observatoire national de la société civile pour la surveillance des législatives du 10 mai prochain sera officiellement annoncée aujourd’hui, a affirmé le Commandant général des scouts musulmans algériens (SMA), M. Nourredine Benbraham. « 14 associations nationales outre les SMA annonceront, samedi, la création officielle de l’Observatoire national de la société civile de surveillance des prochaines législatives », a déclaré M. Benbraham à l’APS en marge de l’ouverture de la 24e session ordinaire du conseil national des scouts. Cet observatoire « indépendant qui jouira de la liberté d’organisation » garantira « davantage de transparence » aux prochaines échéances, qui constituent un tournant décisif dans la vie politique du pays, a-t-il indiqué. Le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika a invité toutes les catégories de la société civile à prendre part à cet important rendez-vous électoral, a-t-il rappelé, souhaitant que « les jeunes participent aux prochaines législatives et fassent preuve de conscience politique ». Le rôle des scouts musulmans consiste à « promouvoir la citoyenneté chez les jeunes et les sensibiliser sur l’importance de leur rôle pour la réussite des prochaines échéances », a souligné M. Benbraham.