Elections : Inéligibilité pour les élus qui ont des antécédents judiciaires

Elections : Inéligibilité pour les élus qui ont des antécédents judiciaires

Sale temps pour les élus locaux qui trainent des casseroles judiciaires. En effet, le ministre de l’intérieur a annoncé en marge de la réunion des walis au club des pins que les maires impliqués qui sont sous le coup de mesures judiciaires ne pourront pas participer aux prochaines élections locales du 29 novembre prochain.

La mesure va également concerner les élus locaux qui sont en bisbille avec la justice. Les partis politiques qui comptent ainsi mettre dans leurs listes ce genre d’élus, au moment où justement les tractations vont bon train pour le choix des candidats, sont ainsi avertis afin de les éliminer en amont.



En tous cas, a expliqué Daho Ould Kablia, les services de son département, au niveau de chaque wilaya vont éplucher le dossier de chaque candidat, précisant que seuls ceux dont le casier judiciaire ne comporte pas d’antécédents judiciaires seront acceptés pour participer aux élections.

Cette mesure ne sera certainement pas du goût d’un certain nombre de maires et d’élus véreux qui espéraient pouvoir rempiler pour continuer à bouffer.

Une telle décision du ministère de l’intérieur est à saluer à plus d’un titre, car elle donne du crédit aux prochaines élections et permettra surtout la réhabilitation des APC et des APW aux yeux des citoyens qui nourrissent légitimement de gros griefs contre elles.

Car souvent au lieu d’être le lieu où sont discutés les problèmes des citoyens , elles ont fini par être surtout des espaces géométriques de la corruption et du trafic d’influence.

Cette mesure, selon le ministre de l’Intérieur s’inscrit en droite ligne de la nouvelle politique du gouvernement visant à réhabiliter les services de l’état. Une politique sur plusieurs volets dont le président Bouteflika avait tracé les contours lors du dernier Conseil des ministres.