Election présidentielle, Préparatifs dans la discrétion

Election présidentielle, Préparatifs dans la discrétion
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A un mois de la convocation du corps électoral en prévision de la présidentielle de 2014, la préparation de ce rendez-vous s’accélère, même si rien n’est encore clair concernant certaines candidatures.

Au niveau de l’Administration, le feu vert est donné sur le plan de la logistique dont l’impression des affiches et des formulaires de candidatures, sachant que cha-que candidat est tenu de présenter au Conseil constitutionnel, des formulaires portant 6 000 signatures des élus représentants au moins 25 wilayas ou bien 60000 signatures des électeurs inscrits sur les listes électorales dans au moins 25 préfectures avec au moins 1 500 signatures par wilayas (préfectures).

Au niveau politique, il y a toujours une prudence chez certains probables candidats qui se préparent dans la discrétion pour le rendezvous électoral du 17 avril 2014. Dans ce cadre, après l’installation des comités de soutien dans quelques wilayas du pays en faveur de l’ancien chef du gouvernement, Ali Benflis, le candidat malheureux des présidentielles de 2004, passe à la vitesse supérieure en installant la direction de sa campagne électorale de façon officielle.

Cependant, l’ancien secrétaire général du FLN n’a pas encore annoncé officiellement ses candidatures, qui seraient attendues pour la fin du mois en cours. Il est à noter que le Front de libération nationale, comme c’était le cas en 2004, en 2009 et pour 2014, soutient le président Abdelaziz Bouteflika pour briguer un quatrième mandat, sachant que ce dernier n’a pas l’habitude de se prononcer sur ce genre de sujet qu’au moment opportun.

LG Algérie

Du côté des Islamistes, c’est la chute libre et le rêve de la montée des Islamistes dans le cadre du  » printemps arabe  » qui s’évapore de jour en jour. A ce propos, le président du Mouvement de la société pour la paix, Abderezzak Mokri, dira clairement  » On n’envisage pas d’aller aux élections avec un seul candidat « . Ainsi, Mokri reconnaît l’échec de ses tentatives de rassembler le camp islamiste autour d’un candidat commun et même se présenter au nom du MSP, une option possible mais qui n’est pas la bienvenue chez une partie de la famille du parti du défunt, Mahfoudh Nahnah.

Et même, le Sg du parti d’El Islah, Djahid Younsi, candidat malheureux des présidentielles de 2009, affirme que  » les islamistes ne pourront pas régler seuls les problèmes du pays  » et du côté de cheikh, Abdellah Djaballah, rien n’est encore annoncé, même si cet homme ne veut pas s’aventurer en absence d’un large soutien à sa candidature. Toutefois, une pré-campagne pour les prochaines présidentielles est déjà lancée sur les réseaux sociaux, sachant que le web a prouvé son efficacité dans la révolution du  » jasmin  » en Tunisie et la nouvelle génération qui constitue une part importante du corps électoral, est branchée plus sur le web que sur les meetings ou rencontres directes. Il est à noter que jusqu’hier, ceux qui ont annoncé leur candidature officiellement, sont : l’ancien Premier ministre, Ahmed Benbitour, le président du parti Djil Djadid, Djilali Sofiane, Moussa Touati plébiscité par son parti, Rachid Nekkaz , Homme d’affaires installé en France et l’écrivain, Yasmina Khadra.

Par Nacera Bechar