A l’approche des élections présidentielles, plusieurs partis politiques passent à la réorganisation pour mieux se positionner.
Ainsi après le parti des Travailleurs qui a renouvelé sa confiance dans sa Sg, Louisa Hanoune pour un septième mandat à la tête de cette formation politique, le parti Islamiste » Ennahdha » a élu un nouveau Sg, alors qu’au RND, rien n’est encore clair pour sa nouvelle direction, à quelques jours de son congrès.
Dans sa première sortie médiatique après le congrès du parti, la Sg du PT a souligné que « le PT ne soutiendra jamais un candidat de l’opposition » et que la bipolarisation « est le tremplin des impérialistes pour imposer un candidat qui servira leurs intérêts ».
Cette idée « ouvre la voie, a-t-elle ajouté, à l’ingérence étrangère », surtout, a-t-elle martelé, “dans ce contexte de guerre régionale impérialiste qui vise les nations, leurs biens et leur intégrité”.
Du côté des Islamistes, Mohamed Douibi a été élu, vendredi dernier à Alger, au poste de secrétaire général du mouvement Ennahdha en remplacement à Fatah Rebaï, qui a décidé de ne pas se présenter pour un nouveau mandat à la tête du mouvement. Mohamed Douibi, qui a été élu par les membres du conseil consultatif national, a obtenu 117 voix contre 19 voix pour son adversaire Mohamed Hadibi.
L’ex-Sg du parti, Fateh Rebaï, à l’occasion de l’ouverture du Conseil consultatif du parti à Zeralda à l’ouest d’Alger, a exhorté la nouvelle direction élue, à maintenir le dialogue avec toutes les tendances politiques sans exception, dans la perspective de la prochaine échéance électorale.
Ce parti réclame une commission indépendante pour la supervision des prochaines élections et compte demander la révision du code électoral dans ce cadre. Toujours dans le camp des islamistes, le Front du changement de dissident du MSP, Abdelmadjid Menasra, qui n’a pas réussi son projet d’alliance avec le parti du défunt Nahnah, demande le report de la révision de la Constitution à l’après-présidentielle.
Et le MSP qui fête son 23ème anniversaire, puisqu’il a été créé le 6 décembre 1990 par le défunt Nahnah, et depuis, ce parti a participé à toutes les élections locale et législative, et aujourd’hui, il ne sait plus sur quel pied danser, avec sa nouvelle direction assurée par Abderrezak Mokri.
Pour leur part, des nouveaux partis se réorganisent aussi, à l’instar du Front démocratique libre qui a entamé hier les travaux de son congrès national extraordinaire à Skikda.
Le parti d’El Mousatkbel, présidé par l’ex-député du FLN, Abdelaziz Belaid, prépare aussi son congrès extraordinaire prévu pour le 20 décembre. Enfin, un autre rendez-vous est très attendu, il s’agit du congrès national du Rassemblement national démocratique (RND), programmé pour le 25 du mois en cours.
Ce congrès verra l’élection du nouveau secrétaire général du RND, sachant qu’actuellement, la direction par intérim est assurée par le président du Conseil de la nation, Abdelkader Bensalah plébiscité après la démission d’Ahmed Ouyahia, le 5 janvier 2013. Il est à rappeler que le RND a réaffirmé son soutien au Président de la République, Abdelaziz Bouteflika.
N. B.