Au troisième jour de la campagne électorale, le débat instauré par les six candidats à la présidentielle, a encore porté sur l’édification d’un Etat démocratique, d’alternance et de réformes des institutions
Au troisième jour de la campagne électorale, le débat instauré par les six candidats à la présidentielle, a encore porté sur l’édification d’un Etat démocratique, d’alternance et de réformes des institutions, mais d’autres thèmes de campagne ont aussi été évoqués comme par exemple, les questions d’ordre économique et social.
A ce titre, le candidat indépendant à l’élection Abdelaziz Bouteflika, réitère son engagement à poursuivre la politique de solidarité nationale envers les couches sociales démunies, de soutien au logement et d’aide aux jeunes, a affirmé hier à Bordj Bou Arréridj, son directeur de campagne Abdelmalek Sellal. «Certains nous reprochent d’avoir dépensé trop d’argent dans la réalisation des projets de logements sociaux, mais nous leur disons que l’argent public et les richesses du pays doivent profiter à notre peuple.»
Le candidat Ali Benflis, a promis à Ouargla de revoir le dispositif législatif pour mieux lutter contre la corruption, avec un texte plus répressif pour protéger les deniers public. «Je m’engage devant vous, à réviser la loi sur la corruption, car elle met sur un pied d’égalité celui qui prend un dinar et celui qui prend des milliards», pour lutter contre le chômage, il a estimé que la solution réside dans le développement de l’agriculture, l’industrie et le tourisme.
Moussa Touati insiste à Ghardaïa sur l’importance du dialogue et de la cohésion sociale entre les habitants de cette région qui a connu des incidents dernièrement, considérant que les incidents de Ghardaïa étaient à l’origine d’ordre commercial. En réponse aux exigences des habitants de Ghardaïa de juger et châtier les auteurs de la «fitna», le président du FNA les a exhortés de ne plus évoquer le mot vengeance.
Le candidat à la présidentielle, Abdelaziz Belaïd a promis hier à Ain Defla de faire de l’Algérie le «Japon de l’Afrique» à travers un ambitieux programme économique et social basé sur l’élément humain. «Je vous promets, qu’une fois élu, je veillerais à faire de l’Algérie le Japon de l’Afrique et cela à travers l’exploitation réelle de toutes les richesses humaines et naturelles du pays. »