Le Front national pour les libertés (FNL) appelle Ali Benflis à se porter candidat aux présidentielles de 2014.
Le parti qui a tenu hier, une session extraordinaire de son conseil national à Alger, affiche son soutien à l’ex-chef du gouvernement et candidat malheureux aux présidentielles de 2004.
Benflis est défini par le président du parti Mohamed Zerouki comme étant « l’homme du consensus », et la personnalité politique « capable de gérer cette étape sensible » que traverse le pays. Le FNL est la première formation politique à déclarer publiquement son soutien à la candidature d’Ali Benflis, qui n’a pas encore annoncé officiellement sa décision de briguer la magistrature suprême, même si ses proches collaborateurs assurent que l’ex-chef du gouvernement est déterminé à prendre part au scrutin de 2014.
Benflis devra annoncer officiellement sa candidature, avant la fin de l’année en cours.
Le MAJD annonce sa participation
Le Mouvement algérien pour la justice et le développement (MAJD) participera à la prochaine élection présidentielle, devant se tenir en 2014, a indiqué hier un communiqué de cette formation politique.
« Le MAJD se présentera à l’élection présidentielle prochaine qui sera à la hauteur de l’Algérie et de ses glorieux chouhada », a relevé le communiqué du MAJD.
« Le MAJD installera durant la réunion du conseil national, la commission de la préparation du congrès extraordinaire, le 29 novembre prochain, pour débattre de la possibilité de dégager un candidat ou l’éventualité d’en soutenir un autre », a précisé à l’APS, le secrétaire général du MAJD, Si Mokrane Derriche. Pour cette formation politique, « l’Algérie d’aujourd’hui souhaite sortir définitivement de la période qui lui a coûté trop cher en vie humaine et malheur », ajoutant que la crise économique internationale « nous donne à réfléchir pour nous armer davantage et de préparer les mécanismes qui mettront fin au bricolage et combattront la corruption ». Selon la même source, « l’Algérie est une et indivisible, qui a gagné sa place dans le concert des nations, ne peut remettre en cause le combat libérateur et la défense de ses principes de défense des peuples opprimés pour leur liberté dans le cadre de la démocratie ».