Élection du nouveau président de la FAF : Saadane s’implique

Élection du nouveau président de la FAF : Saadane s’implique

Le succession de Charaf-Eddine Amara à la présidence de la FAF est le sujet qui fait l’actualité sur les réseaux sociaux. L’ancien sélectionneur national Rabah Saâdane donne son avis à propos du profil de celui qui présidera la première instance du football national.

Après avoir annoncé sa démission de la présidence de la FAF, le clap de fin approche à un grand pas pour Charaf-Eddine Amara. Sa démission sera entérinée le 16 juin prochain, à l’occasion de la tenue de l’assemblée générale ordinaire du bureau fédéral. La préparation pour l’assemblée générale élective pour le 7 juillet prochain sera aussi à l’ordre du jour de l’AGO.

Jusqu’au moment où nous mettons sous presse, seul Amar Bahloul s’est porté candidat pour la prochaine AG élective. On parle également de Djahid Zefizef et Walid Said, mais rien de concret. Le retour de l’ancien homme fort à la FAF Mohamed Raouraoua est également évoqué.

Le conseil du «Cheikh» Saâdane

Rabah Saâdane donne son avis à propos du successeur de Charaf-Edinne Amara à la présidence de la FAF. Il affirme que ce dernier devra être très expérimenté pour occuper le poste de premier homme à l’instance de Dely Brahim.

«On a besoin d’un président ayant une très grande expérience. Quelqu’un qui a de solides relations à la CAF mais aussi au niveau de la Fifa. On a aussi besoin d’un homme compétent qui maîtrise bien les différentes procédures légales et administratives». Dira-t-il, dans une déclaration accordée à nos confrères d’Ennahar.

Le «Cheikh» commente indirectement l’éventuel retour de Mohamed Raouraoua. Une information qui tient bon sur les réseaux sociaux. «Le retour d’un ex-président servira du bien à la FAF. Mais je pense que ce serait idéal de le nommer comme conseiller afin de bénéficier de sa grande expérience ». A-t-il indiqué. «Je pense qu’il vaut mieux faire confiance à un jeune. Où sont Blatter et Platini ? Il est préférable de miser sur les jeunes compétences».

«On a une mauvaise habitude en Algérie ; critiquer juste pour critiquer. Personnellement, je ne peux pas soutenir un homme qui ne répond pas au profil pour présider la FAF. C’est ma conviction ». A-t-il conclu.